Le roman nous aide-t-il à découvrir un sens à nos vies ?
Extrait du document
Le roman est donc souvent
envisagé comme un divertissement ludique, permettant l'évasion d'un quotidien
pénible. La fonction du roman est donc souvent d'abord de charmer le lecteur, de
le faire voyager dans un monde imaginaire le temps de la lecture.
Ex :
les romans fantastiques tels les romans de Jules Vernes, plongeant le lecteur
dans un monde imaginaire, totalement étranger à son quotidien.
2)
Le roman : une intrigue à suspense
Le roman apparaît comme un
genre fondé sur l'anecdote car il est fondé sur une intrigue fictive, souvent
détachée a priori de tout questionnements existentiels. L'intrigue jouant
souvent sur le suspense dans le roman est source de plaisir et de simple
divertissement pour le lecteur, le détournant ainsi de sa propre vie, pour se
plonger dans celle du héros romanesque.
Ex :
L'intrigue à suspense des romans policiers jouant sur les ressorts
psychologiques sources de plaisir chez le lecteur tels l'angoisse, le mystère,
la surprise.
III)
Le roman, même divertissant et ancré
dans l'imaginaire cherche souvent un sens à la vie
Mais la quête de nombreux
romans apparemment divertissants reste souvent existentielle. Les romans ont
souvent sinon pour ambition, du moins, pour effet, de livrer au lecteur une
certaine vision du monde et de la vie et de l'aider à mettre de l'ordre dans son
existence : le roman est souvent un organisateur de chaos.
1)
La fonction critique et analytique
des romans fantastiques
Les romans fantastiques,
souvent réduits à leur seule fonction divertissante ont une fonction critique et
analytique non négligeable. Contrairement aux apparences, ils nous aident à
découvrir un sens à nos vies.
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- Commentez la citation suivante du Père Goriot : « Il [Rastignac] voyait le monde comme un océan de boue dans lequel un homme se plongeait jusqu'au cou, s'il y trempait le pied. » Vous identifierez la figure de style employée dans cette phrase et, à l'aide de quelques exemples précis, vous montrerez qu'elle résume la vision de la société donnée dans le roman.
- Dans L'Immortalité (Gallimard, 1990), un personnage de Milan Kundera déclare : La tension dramatique, c'est la véritable malédiction du roman parce qu'elle transforme tout, même les plus belles pages, même les scènes et les observations les plus surprenantes, en une simple étape menant au dénouement final, où se concentre le sens de tout ce qui précède. Dévoré par le feu de sa propre tension, le roman se consume comme une botte de paille. Vous confronterez à cette affirmation votre pro
- Pour Maupassant : le romancier qui prétend nous donner une image exacte de la vie a pour but non point de nous raconter une histoire, de nous amuser ou de nous attendrir, mais de nous forcer à penser, à comprendre le sens profond et caché des évènements. Vous direz si cette réflexion s'applique au roman en général.