Le romancier François Mauriac déclare dans son essai Le Romancier et ses personnages 1933: Si le romancier veut atteindre l'objectif de son art, qui est de peindre la vie, il devra s'efforcer de rendre cette symphonie humaine ou nous sommes tous engagés, ou toutes les destinées se prolongent dans les autres et se compénètrent Vous expliquerez puis discuterez cette conception du roman.
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- Pensez vous que, comme on l'a souvent répété, que le personnage de roman est un être de papier, ou partagez-vous l'opinion de François Mauriac pour qui les héros de roman naissant du mariage que le romancier contracte avec la réalité ?
- Qu'un auteur utilise un personnage de roman pour traduire ses idées et conceptions de la société, rien de plus normal de naturel même. Cependant, ce n'est pas une nécessité car pour construire son personnage et lui donner vie, le romancier peut puiser à bien d'autres sources d'où l'extrême diversité de ce genre littéraire. André MAUROIS (écrivain critique du XX Siècle.) Vous examinerez les deux aspects de cette conception du personnage romanesque pour illustrer votre réflexion, vous vo
- Dans son essai Pour un nouveau roman, le romancier Alain Robbe-Grillet affirme qu'un roman: C'est avant tout une histoire mais il précise que Le vrai roman, c'est celui dont la signification dépasse l'anecdote, la transcende vers une vérité humaine profonde, une morale où une métaphysique. Vous expliciterez et illustrerez ces propos, et éventuellement les discuterez, à partir des extraits qui constituent le corpus et des romans que vous avez lus/étudiés.
- Commentez et discutez ces lignes de Baudelaire : « L'art est-il utile? Oui. Pourquoi ? Parce qu'il est l'art. Y a-t-il un art pernicieux? Oui. C'est celui qui dérange les conditions de la vie. Le vice est séduisant, il faut le peindre séduisant; mais il traîne avec lui des maladies et des douleurs morales singulières. Il faut les décrire. Etudiez toutes les plaies comme un médecin qui fait, son service dans un hôpital, et l'école du bon sens, l'école exclusivement morale, ne trouvera p
- François Mauriac écrit dans son journal intime : «J'ai pris le journalisme au sérieux. C'est pour moi le seul genre auquel convienne l'expression de littérature engagée. » Partagez-vous cette conviction du romancier ou, d'après vous, la « littérature engagée » peut-elle revêtir d'autres formes ? Vous appuierez vos réflexions sur des exemples précis.