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L'École lyonnaise.

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Dans cet effort vers une littérature humaniste, les écrivains de la Pléiade ont eu pour devanciers et pour maîtres les poètes dits de l'École lyonnaise : MAURICE SCÈVE, Pontus de Tyard, Pernette du Guillet, LOUISE LABÉ. C'est abusivement qu'à leur sujet on parle d'école. Ils ne forment pas un groupe organisé. Mais ils appartiennent au même milieu, ils ont des conceptions littéraires identiques, ils éprouvent le même enthousiasme pour le néo-platonisme de Pétrarque.

« L'École lyonnaise. Dans cet effort vers une littérature humaniste, les écrivains de la Pléiade ont eu pour devanciers et pour maîtres les poètes dits de l'École lyonnaise : MAURICE SCÈVE, Pontus de Tyard, Pernette du Guillet, LOUISE LABÉ.

C'est abusivement qu'à leur sujet on parle d'école.

Ils ne forment pas un groupe organisé.

Mais ils appartiennent au même milieu, ils ont des conceptions littéraires identiques, ils éprouvent le même enthousiasme pour le néo-platonisme de Pétrarque.

L'un de ces poètes, Maurice Scève, a pu être comparé à Mallarmé et à Valéry pour la profondeur de la pensée et la densité de l'expression.

Son oeuvre principale est une suite de 449 dizains, Délie, objet de plus haute vertu (1544), dont l'inspiratrice fut la poétesse Pernette du Guillet.

Il y reprend tous les thèmes pétrarquistes : naissance soudaine de la passion, évocations sensuelles mêlées d'extases mystiques, révélation d'un monde situé au-delà des apparences et auquel on accède par l'amour, sentiment de la mort libératrice.

Ronsard lui doit beaucoup.. »

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