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L'écrivain contemporain, Claude Roy écrit dans Défense de le Littérature (1968) : Certains esprits refusent le roman. Ils y voient une amusette, un gaspillage de force. Ils trouvent la vie (ou l'Histoire) plus riche en histoire, la science plus excitante et que la philosophie donne mieux à penser. Vous direz, en vous appuyant sur les textes du corpus, sur les romans que vous avez étudiez et sur vos lectures personnelles ce que vous pensez de ce jugement sur les romans rapporté par Cla

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Être maître du bien et du mal, régler la vie, régler la société, résoudre à la longue tous les problèmes du socialisme, apporter surtout des bases solides à la justice en résolvant par l'expérience les questions de criminalité, n'est-ce pas là être les ouvriers les plus utiles et les plus moraux du travail humain ? (Le Roman expérimental).     3)      Invitation à une réflexion philosophique et existentielle   Le roman se présente aussi comme une formation de l'esprit du lecteur invitant à une réflexion philosophique ou métaphysique. Les romans mettent, en effet, souvent en jeu des concepts et idées universelles et permettent à certains auteurs d'introduire leurs lecteurs à de nouveaux concepts et de nouvelles réflexions. Le roman peut donc aider le lecteur à penser et à développer sa réflexion : elle stimule son esprit. Ex : La Nausée, un roman philosophique, où Sartre met en oeuvre son talent de romancier pour incarner les concepts philosophiques qu'il théorisera dans l'Etre et le Néant. Pour faire simple, on peut considérer que Sartre-Roquentin met en évidence les deux notions antagonistes : ·        l'en-soi, qui est, la contingence, ce qui peut ne pas être et qui s'oppose au nécessaire, ·        et le pour-soi, la conscience, qui en permettant à l'homme de prendre de la distance par rapport à l'en-soi, aboutit à sa néantisation. Les actes d'un homme libre sont toujours contingents. C'est dans la scène du jardin public, que Roquentin est frappé, comme par un coup de tonnerre, par l'évidence de cette contingence en examinant la racine d'un marronnier, qui se trouve devant lui, qui existe en soi et non à travers sa fonction de pompe à nourriture pour l'arbre. Cette révélation lui fournit l'explication de son malaise, de la nausée qu'il éprouve depuis qu'il séjourne à Bouville.

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