Les tétrarques
Publié le 08/03/2022
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·L E'S T 8 T R À R Q U ES •
LES QUATRE MAITRES DU PARNASSE.
Le terme -de parnassiens·-ayant· -été trouvé en 1860· par des
poètes quh1'ont pas trente ans en 1870, ayant 'servi de dra
peau à une école qui..
a fleuri dans les vingt premières années
de là.
troisième Rép.ublique, ris•que ·de nous tromper.
Ces
jeunes poètés étaient en réalité les·êpigones des quatre maîtres
qù'ils appelaient le� tétrarques ·: Gaùtier,.
Leconte de Lisle,
Banville et Baudelaire 1, dont les trois derniers avàient êhviron
trente ans.
en 1850.
Or le mo.uvement, l'invention, le génie
P.0��ique appârtiennent aux tétrarquès.
La J:ur'ba m.(lgna des ,
ËpigonesAa:it la suite.
C'est donc à la génération de 1850
qu'est incorporé réellement ce massif poétjque dit du Parnaase,
qui n'a été 'reconnu ét nommé que tardivement, et qui p_rend
place ·entre le romantisme de 1�20 et le.
symboli_s:me de 1885.
EMAUX ET 'CAMÉE.S.
A vrai dire, des tétrarques, ii y en a un, Gautier; qui entr�
en 1850 dans sa ·quarantième année, qui a abandonné.� peu
près_ la ·poésie• pour les travaùx du journa�isme, et qui a figuré
dans.
l'état-major du romantisme.
On ne sauràit guère ,voir
-dans -le Gautier de 1830, d'Alberlus et de-la Comédie de la
Mor.!, µn précurseur de Leconte de Lisle, ni' même de Baude
laire.
Majs' précisément, en 1852', il publie Éma.ux e1 Camées,
simple plaquette qu'il allait un peu gonfler par la- suite.
I,.e
titre autant et plus que le contenu sert d'enseigne parlante à
_ un� poésie' objectivè et décorative.
Le quatrain d'octosyllabes
'1.
Ba'!ldelaire fait l'objet du chapitre suivant (N.
D.
E.).
/.
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