L’étranger Première partie, chapitre 5 (étude linéaire)
Publié le 12/06/2023
Extrait du document
«
L’étranger
Première partie, chapitre 5
Albert Camus
Introduction
Albert Camus, écrivain, dramaturge, romancier, essayiste et journaliste français est un des
hommes ayant marqué la littérature du 20ème siècle.
Profondément humaniste et
s'interrogeant sur l’absurdité de la vie humaine, il publie son premier roman intitulé
“L’étranger” en 1942.
Camus a vécu sa jeunesse à Alger, il situe d’ailleur dans son roman,
le personnage à Alger.
Le narrateur, Meursault, est un jeune employé de bureau
insignifiant et sans histoires qui comment un meurtre d’un algérien qui n’a pleuré la mort
de sa mère et fini condamné à mort.
Au début du roman, au lendemain de l’enterrement de sa mère, Meursault rencontre une
ancienne collègue, Marie, qui devient sa maîtresse.
Au chapitre 5, après avoir reçu de son
patron la proposition d’une mutation à Paris, il retrouve la jeune femme, qui lui fait une
demande en mariage, à laquelle il réagit avec une surprenante différence.
Problématique
En quoi l’attitude et les actions du narrateur rendent-elles cette scène de demande en
mariage déroutante ?
Mouvements
On a 3 mouvements : - Une demande en mariage atypique (1 à 12 (“raisons”))
- Du mariage à un projet de vie futur (12 à 17 (“Comme” à “blanche”))
- Un moment complice (18 à 25 (“Puis” à la fin))
Conclusion
Malgré le manque d’entrain de Meursault face à cette demande en mariage, le couple
parvient tout de même à se projeter dans l’avenir dans cette relation.
Le jeune homme
semble insensible face à cet important évènement.
Pourtant nous parvenons tout de
même à ressentir son affection pour Marie, aussi minime soit elle.
De plus, le fait que ce
soit Marie, donc une femme qui fait la demande en mariage insiste encore plus sur le fait
que ces personnage sont en marges de la société, ils sortent de l’ordinaire.
Cette demande en mariage n’est pas le seul passage du roman qui souligne “l’anormalité”
de meursault.
En effet, on peut le remarquer dès le début de l’œuvre lorsque nous
apprenons la mort de sa mère et sa réaction assez indifférente qui contraste avec la
gravité de la situation.
Ainsi, Meursault s’associe au titre du roman “l’Étranger”.
On peut
mettre en parallèle ce passage avec Manon Lescaut par rapport aux manifestations de
l'amour.
DG fait tout pour manon, l’idéalise et la suit en Amérique alors que Meursault lui
c’est le contraire il ne ressent de l’amour puisqu’il l’assimile à quelque chose de négatif,
il ne montre pas qu’il est attaché à Marie.
Lecture Linéaire
1er mouvement
Marie demande à Meursault si il veut l’épouser, et c’est l’occasion d’un échange sur leur
relation et leur sentiment qui paraît étrange au lecteur
-
Le sujet des verbes “Marie” et les pronoms personnels d’objet désignant meursault
“est venue me chercher”, “m’a demandé” nous explique que les rôles
“traditionnelle” sont inversés.
C’est Marie qui fait la demande en mariage.
Se
montre implique alors que meursault non.
-
Le vocabulaire d'indifférence “Cela m’était égale”, “si elle le voulait” suggère que
Meursault semble vouloir faire simplement plaisir à Marie.
Il est attachait à elle
mais détachait de la situation il ne souhaite pas prendre de décision
-
“Elle à voulu savoir si je l'aimais, son manque d'enthousiasme déclenche des
interrogations chez Marie.
-
On a une parole rapporté directement “Pourquoi m’épouser alors” contre des
paroles rapporté indirectement “Je lui ai expliqué que cela n’avait aucune
importance” montre que le narrateur est en décalage constant en effet ses
réponses ne sont pas celle qu’attend Marie
-
“Signifiait rien”, “je ne l’aimais pas” négation qui montre que le mariage n’est
qu’une convention, un désir de la société.
-
“Si elle le désirait, nous pouvions nous marier” à travers ces propositions, il
atténue la désillusion de Marie en lui expliquant qu’il n’a pas la même vision du
mariage qu’elle.
Il la laisse décider et ne prend pas de décision.
-
L’adverbes hypothétique “Si” et le verbe “je me contentais”prouve la passivité du
personnage.
-
On a de la répétition....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Stendhal Le Rouge et le Noir: Lecture linéaire : Texte n°3, Livre II, chapitre XLV : de : « [Fouqué] passait la nuit seul » à la fin du chapitre
- Hugo, Les Misérables, 2e partie, livre 3, chapitre 8
- Flaubert, L'Éducation sentimentale, 1re partie, chapitre 5 - Il passait des heures à regarder...
- Gustave Flaubert, Madame Bovary, partie I, chapitre IV
- UN LOGEMENT NOUVEAU - FLAUBERT, Madame Bovary, 2e Partie, Chapitre II.