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LL VH Oh! Je fus comme fou dans le premier moment

Publié le 12/05/2023

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« FICHE BAC 3 Victor Hugo, Les Contemplations, 1856 Livre IV Pauca meae Oh ! Je fus comme fou dans le premier moment… Victor Hugo était un écrivain célèbre de la littérature française au 19ieme siecle.

Il a su devenir la plus grande figure du courant romantique en exposant ses sentiments et émotions et en étant engagé dans de nombreux sujets politiques de son temps . Les Contemplations est un ouvrage publié en 1856, il est composé de 158 poèmes rassemblés en 6 livres.

C’est un ouvrage à mi-chemin entre recueil lyrique et récit autobiographique, ce qui en fait son originalité.

En effet dans la préface des Contemplations Victor Hugo affirme qu’il se livre du berceau jusqu’au tombeau.Il a la volonté de « faire vrai » et de respecter la chronologie de sa vie car son recueil est construit en 2 parties : Autrefois et Aujourd’hui séparées par la mort de Léopoldine en 1843. Le premier livre de la 2ème partie se nomme Pauca meae, c’est un titre inspiré de deux vers des Bucoliques de Virgile : « Pauca meo Gallo […] carmina sunt dicenda » qui veut dire : Je dois chanter quelques vers pour on cher Gallus.

Cette partie se concentre sur les souvenirs liés à Léopoldine, et à la douleur de sa perte. « Oh ! je fus comme fou dans le premier moment… » est un poème de 20 alexandrins avec des rimes suivies.

Alors que les 16 premiers vers s’enchaînent sans strophe, les quatre derniers vers forment un quatrain qui se détache du reste du poème. LECTURE Comment Victor Hugo exprime-t-il le désespoir d’un parent face à la mort de son enfant ? V1-5 : évocation de la douleur V6-11 : révolte V12-16 : altération progressive de la raison. V17 à la fin : folie Finalement, dans ce poème dramatique et touchant, de par son expressivité et d’une grande force lyrique, élégiaque, Victor Hugo recherche l’empathie du lecteur en insistant sur sa douleur et lui confie ses sentiments les plus intimes.

Il nous paraît affaibli et surtout fragilisé par le deuil.

Victor Hugo finit par céder, peu à peu tout au long du poème, à la folie et se persuade de la présence de sa fille.

Il ressent le besoin d’exprimer sa colère face à la fatalité de la vie et de son injustice.

L’écriture lui offre une thérapie essentielle pour se ressaisir face à la mort de sa fille. En effet VH aborde premièrement l’évocation de la douleur du vers 1 à 5 V1 : « Oh ! » Apostrophe lyrique ouvre le poème+ « je » marque de la première personne : intime « comme fou » évocation de la folie mais seulement en comparaison « le premier moment » : marqueur temporel souligne la volonté de structurer le discours V2 : Tonalité élégiaque avec Interjection « Hélas ! », verbe « pleurai », adverbe « amèrement » qui insiste sur la souffrance V3 : Interruption du récit : « Vous tous » passage dialogué, VH s’adresse aux lecteurs avec le totalisant : expérience intime et aussi collective + « quand je vous parle de moi, je vous parle de vous » (cf : préface) « Dieu prit » euphémisme pour évoquer la mort « votre chère espérance » périphrase qui décrit l’enfant souligne la relation d’amour filial V4 : « souffert ma souffrance » dérivation qui accentue la douleur et le partage des émotions L’antithèse « souffrance » /« espérance » à la rime marque la perte, et la douleur qui s’ensuit V5 : Le « je » lyrique s’ouvre → portée universelle du discours : question rhétorique et polyptote . Deuxièmement, nous pouvons observer la révolte de Victor Hugo du vers 6 à 11 V6 : « briser le front sur le pavé » : évocation violente et imagée du suicide, accentué avec la dureté des consonnes V7 : « puis » : nouveau marqueur temporel : volonté de structurer le discour s et de montrer les étapes successives alors que : pluriel de « par moments » → actions se répètent et ne se succèdent plus. « terrible » : ici l’adjectif désigne VH, il insiste sur le fait.... »

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