Louis-Xavier de RICARD (1843-1911) - Sérénité
Extrait du document
Louis-Xavier de RICARD (1843-1911) - Sérénité On dirait que ce vent vient de la mer lointaine ; Sous des nuages blonds l'azur du ciel verdit, Et, dans l'horizon blême, une brume incertaine S'amasse à flot épais, se dilate et grandit. Elle éteint le dernier éclat du soleil pâle Qui plonge et s'enfouit dans le vague Occident ; Son front, mélancolique et noirci par le hâle, Cache au fond du ciel gris son diadème ardent. ............................................. Si je te dis, Nature impassible et sereine : " Bonne Mère ! rends-moi plus puissant et meilleur ! " Je vois dans tes yeux bleus, éternelle sirène, Sourire vaguement l'éternelle douleur.
Liens utiles
- Louis-Xavier de RICARD (1843-1911) (Recueil : Ciel, rue et foyer) - Les papillons
- Louis-Xavier de RICARD (1843-1911) (Recueil : Ciel, rue et foyer) - J'admire, dédaigneux des vagues mélopées
- Louis-Xavier de RICARD (1843-1911) - La Garrigue
- Louis-Xavier de RICARD (1843-1911) - La mort de Rollant
- Louis-Xavier de RICARD (1843-1911) (Recueil : Ciel, rue et foyer) - Clair de lune dans Paris