Loÿs LE CARON (1534-1613) - Tes traitz (Soleil) de leur vive pointure
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Loÿs LE CARON (1534-1613) - Tes traitz (Soleil) de leur vive pointure Tes traitz (Soleil) de leur vive pointure Ne sont les raiz qui ont frappé mes yeux, Autre Soleil de lustre gracieux Trasse entour moy plus riche couverture. Rien ne me sert la nuitale peinture Que faict la Lune aprez son frere aux cieux Car le brandon de l'Astre precieux Qui m'éclaircit, est l'honneur de nature Quand sa clairté qui doucement m'attrait M'a transpercé de son plus luisant traict, Je ne crain point mes passions funebres, Mais quand me poingt son ennuieuse nuit En clair mi jour, tout ce que veoi me nuit, Et les splendeurs ne me sont que tenebres.
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