Ma Bohème de Rimbaud (analyse)

« Arthur Rimbaud est un poète français.

Il commence à écrire à l’âge de quatorze ans.

Ma bohème, fait partie de ses premiers poèmes.

Il s’agit d’un sonnet où l’on peut remarquer une certaine irrégularité dans la façon d’écrire.

Il reflète parfaitement la liberté que le poète ressent lors de son voyage bohémien.

Nous pouvons nous poser la question suivante : Qu’est ce qu’Arthur Rimbaud souhaite montrer à travers son texte et quel est le lien avec la poésie ? Nous verrons dans un premier temps le thème qu’il souhaite faire ressortir à travers son texte et quel genre de sentiment il éprouve lorsqu’il est dans la nature.

Puis dans un deuxième temps nous verrons le plaisir qu’Arthur Rimbaud ressent envers la poésie et la raison du rapprochement poésievoyage. Tout d’abord, nous allons étudier le thème qu’il souhaite faire ressortir à travers son texte et les sentiments qu’ il éprouve lorsqu’il est dans la nature. Pour commercer, Arthur Rimbaud souhaite mettre en valeur le thème de l’errance, de la vadrouille dans le poème.

On peut d’ailleurs le remarquer par l’utilisation du verbe aller : «Je m’en allais» et «j’allais».

De nombreux mots et de phrases qui signifient la pauvreté comme : «poches crevées» ; «mon unique culotte avait un large trou» et «souliers blessés» font référence(s) à l’errance, à l’aventure, aux vagabonds qui étaient d’ailleurs sûrement pauvres avant.

(L’antiphrase «Mon paletot aussi,devenait idéal» accompagne cette idée, le vêtement est tellement usé qu’il en rigole.) Il voyage sans but.

Les seuls lieux indiqués ne sont pas clairs : «sous le ciel» ; «était à la Grande-Ourse» ; «au bord des routes» et «au milieu des ombres fantastiques».

Cette liberté de se déplacer provoque une forte joie chez le poète, en effet on retrouve un champ lexical très important du bonheur : «idéal» ; «amours splendides» ; «doux» ; «bons» et «fantastiques». Mais Arthur Rimbaud retrouve de la joie dans d’autres domaines.

Après avoir fugué, il s’amuse dans la nature et il ressent un certain réconfort lorsqu’il s’y trouve.

En effet, on remarque un nombre important de pronoms possessifs, Arthur Rimbaud souhaite sûrement souligner que tout lui appartient, de ce fait il se sent chez lui.

Il rajoute aussi, pour accompagner ce point, une métaphore : «Mon auberge était à la Grande Ourse», cela signifie que son auberge est partout, il se sent donc en sécurité partout dans la nature.

De même, on peut observer une hyperbole qui exprime sa joie : «que d’amours splendides j’ai rêvées». Enfin, on peut conclure pour cette partie qu’Arthur Rimbaud éprouve du plaisir dans la nature.

Il ressent tout types de sentiments, du réconfort, de la protection , de la joie… On a vu aussi que le poète aime se promener de façon bohémienne, il apprécie cette liberté. Ensuite, nous pourrons constater le plaisir que ressent Arthur Rimbaud lorsqu’il est au contact de la poésie.

Puis nous verrons la raison du rapprochement poésie-voyage. En premier lieu, on peut remarquer que la poésie a une place importante dans la vie d’Arthur Rimbaud, si bien qu’elle est même familière.

En.... »