Marc de PAPILLON DE LASPHRISE (1555-1599) (Recueil : Les Amours de Théophile) - Mais quelle aveugle loi tellement te maîtrise
Extrait du document
Marc de PAPILLON DE LASPHRISE (1555-1599) (Recueil : Les Amours de Théophile) - Mais quelle aveugle loi tellement te maîtrise Mais quelle aveugle loi tellement te maîtrise De prendre un voile noir, égarant tes beaux yeux Des plaisirs, les plaisirs les plus délicieux, Pères de ta beauté, des beautés plus exquise ? Quel Christ, quel saint, quel roi, quel ange, quel Moïse, A fait, dit, commandé, porté, prêché tels voeux ? Que si c'était un saint, il fut lors oublieux D'ôter pour prier Dieu la divine franchise. Tous les biens assemblés sans elle ne sont rien, Et par elle les maux semblent s'adoucir bien, La chère liberté a l'honneur de la gloire. Ne tranche donc le mot de la profession, Ou tu es en danger, si tu ne me veux croire, De souffrir sottement double damnation.
Liens utiles
- Marc de PAPILLON DE LASPHRISE (1555-1599) (Recueil : Les Amours de Théophile) - N'oser aimer celui, doué de bonne grâce
- Marc de PAPILLON DE LASPHRISE (1555-1599) (Recueil : Les Amours de Théophile) - Si l'amour ne paraît à mes désirs constant
- Marc de PAPILLON DE LASPHRISE (1555-1599) (Recueil : Les Amours de Théophile) - Afin qu'amour-oiseau ne soit plus si volage
- Marc de PAPILLON DE LASPHRISE (1555-1599) (Recueil : Les Amours de Théophile) - Ton poil, ton oeil, ta main, crêpé, astré, polie
- Marc de PAPILLON DE LASPHRISE (1555-1599) (Recueil : Les Amours de Théophile) - Quand viendra l'heureux temps que je sacrifiré