Marc de PAPILLON DE LASPHRISE (1555-1599) (Recueil : Les Amours de Théophile) - Un jour le Ciel était superbement ému
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Marc de PAPILLON DE LASPHRISE (1555-1599) (Recueil : Les Amours de Théophile) - Un jour le Ciel était superbement ému Un jour le Ciel était superbement ému, Quand l'odorante Flore étale sa richesse : Moi - comme bon Chrétien - m'en allé à la Messe Proposant d'amortir l'audace de mon feu : Mais que m'en advint-il ? pardonne-moi, ô Dieu ! J'ai changé ton image en ma belle Maîtresse, Et encore, ô malheur ! si grande était la presse, Qu'on me vit pris d'Amour qui commande en tout lieu. Adoncques j'entendis au milieu de l'Eglise Une sourde rumeur du malheureux Lasphrise, L'un le disait méchant, l'autre plus avisé Remontrait qu'on ne peut surmonter l'indomptable, Qu'Amour, enfant du Ciel, veut être plus prisé, Qu'on doit donc l'accuser, non l'Amant misérable.
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