Maurice ROLLINAT (1846-1903) (Recueil : Les névroses) - Le vent d'été
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Maurice ROLLINAT (1846-1903) (Recueil : Les névroses) - Le vent d'été À Léon Tillot. Le vent d'été baise et caresse La nature tout doucement : On dirait un souffle d'amant Qui craint d'éveiller sa maîtresse. Bohémien de la paresse, Lazzarone du frôlement, Le vent d'été baise et caresse La nature tout doucement. Oh ! quelle extase enchanteresse De savourer l'isolement, Au fond d'un pré vert et dormant Qu'avec une si molle ivresse Le vent d'été baise et caresse !
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