Mellin de SAINT-GELAIS (1487-1558) - A Clement Marot
Extrait du document
Mellin de SAINT-GELAIS (1487-1558) - A Clement Marot D'un seul malheur se peult lamenter celle En qui tout l'heur des astres est compris C'est (ô Clement) que tu ne fuz espris Premier que moy de sa vive estincelle. Son nom cogneu par ta veine immortelle, Qui les vieux passe, et les nouveaux espritz, Apres mil ans seroit en plus grand pris Et la rendroit le temps tousjours plus belle. Peussé je en toy mettre au moins de ma flamme, Ou toy en moy de ton entendement, Tant qu'il suffit à louer telle Dame, Car estans telz, nous faillons grandement : Toy de pouvoir un aultre subject prendre, Moy d'oser tant sans forces entreprendre.
Liens utiles
- Mellin de SAINT-GELAIS (1487-1558) - Sonnet mis au devant d'un petit traicté que je feis
- Mellin de SAINT-GELAIS (1487-1558) - Asseuré suis d'estre prys et lyé
- Mellin de SAINT-GELAIS (1487-1558) - Epitaphe de Marie Compane femme de Nicolas de Herberay
- Mellin de SAINT-GELAIS (1487-1558) - Sonnet de Monseigneur le Daulphin
- Mellin de SAINT-GELAIS (1487-1558) - De Monsieur de Saint Gelais pour mettre au devant