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Montesquieu confie dans ses Cahiers : « l'étude a été pour moi le souverain remède contre les dégoûts, n'ayant jamais eu de chagrin qu'une heure de lecture ne m'ait ôté ». qu'en pensez-vous ? Quel rôle assignez-vous vous-même à la lecture dans votre vie d'adolescent d'aujourd'hui (divertissement, enrichissement moral, intellectuel...) ?

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mais des chagrins, ennuis, lassitude, tristesses sans cause... tout ce qui est le pain quotidien de la vie et qu'amènent soit notre propre humeur, soit la monotonie ou l'inutilité des choses, la méchanceté, l'ingratitude ou la sottise des hommes.... C'est bien cela que Montesquieu appelle les dégoûts de la vie, et la lecture qui nous console n'est pas la lecture des ouvrages frivoles, romans ou poésies, mais l'étude, l'application de l'esprit à un objet d'ordre intellectuel, philosophie, science, littérature. II. Explication : L'étude en effet 1. Distrait. Rien de mauvais comme de se replier toujours sur soi, de revenir sur ses tristesses, de ruminer ses chagrins. L'étude nous fait sortir de nous-mêmes. Quand Pascal avait une névralgie, il faisait un problème de mathématiques et ne pensait plus à sa douleur.... A plus forte raison quand il s'agit de tristesses ou souffrances morales.

« Montesquieu était l'homme le plus équilibré qui fût jamais.

C'était un intellectuel, comme nous dirions maintenant, non un sentimental, ni un passionné.

Et comme il commence par nous déclarer : Je n'ai jamais eu de chagrin, encore moins d'ennui, nous ne nous étonnons pas de l'entendre dire : L'étude a toujours été pour moi....

N'allons pas croire, cependant, que cette pensée ne nous révèle qu'un trait de caractère. I.

Sens précis des mots. Au lieu de nous récrier sur le manque de coeur et la sécheresse qu'elle pourrait sembler trahir, rendons-nous compte du sens exact des mots.

Il ne s'agit pas ici des afflictions profondes et motivées, deuils, séparations qui déchirent, etc., non que l'étude ne soit alors d'aucun secours, mais évidemment une heure de lecture ne pourrait nous consoler...

mais des chagrins, ennuis, lassitude, tristesses sans cause...

tout ce qui est le pain quotidien de la vie et qu'amènent soit notre propre humeur, soit la monotonie ou l'inutilité des choses, la méchanceté, l'ingratitude ou la sottise des hommes....

C'est bien cela que Montesquieu appelle les dégoûts de la vie, et la lecture qui nous console n'est pas la lecture des ouvrages frivoles, romans ou poésies, mais l'étude, l'application de l'esprit à un objet d'ordre intellectuel, philosophie, science, littérature. II.

Explication : L'étude en effet 1.

Distrait. Rien de mauvais comme de se replier toujours sur soi, de revenir sur ses tristesses, de ruminer ses chagrins.

L'étude nous fait sortir de nous-mêmes.

Quand Pascal avait une névralgie, il faisait un problème de mathématiques et ne pensait plus à sa douleur....

A plus forte raison quand il s'agit de tristesses ou souffrances morales....

(Exemples personnels ou historiques.) 2.

Soulage. Non seulement l'étude nous fait oublier nos petites misères, mais elle y substitue des satisfactions réelles et positives....

Le plaisir de la recherche et de la découverte (Michelet, Pascal)....

Même comprise comme un simple délassement, la lecture est un charme, elle nous fait converser avec les meilleurs hommes des temps passés.

(Les moralistes, Montaigne, etc.) 3.

Élève, à condition, évidemment, que nous choisissions, car il est des lectures déprimantes....

Nous trouvons dans les livres de nobles exemples, de grandes pensées (Plutarque, Corneille)....

Pour produire ces heureux résultats, il ne faut pas lire seulement en dilettante et en curieux, mais se fixer un but noble et désintéressé : dévouement à la science ou à ses semblables (Augustin Thierry et Pasteur).

Parmi tous les éléments du bonheur que nous avons à notre portée, la lecture et l'étude ne doivent pas être négligées.. »

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