Odilon-Jean PÉRIER (1901-1928) (Recueil : Le promeneur) - Comme parle et se tait une fille des hommes
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Odilon-Jean PÉRIER (1901-1928) (Recueil : Le promeneur) - Comme parle et se tait une fille des hommes Comme parle et se tait une fille des hommes Comme de grands secrets sont formés par son corps Quel étrange plaisir, à cette heure où nous sommes Aussi libres de tout que les esprits des morts, Aussi légers, abandonnés, sûrs de nous-mêmes, Aussi loin de la vie aux doux yeux égarés, Bien sages, sans vouloir connaître qui nous aime, Comme de beaux miroirs souriants et brisés. J'écoute sommeiller cette rose nombreuse, Lointaine, en son langage espérant un baiser... - Mais je retiens mon souffle auprès de l'amoureuse. Et me garderais bien de la désaltérer.
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