On a souvent critiqué l'identification du lecteur aux personnages de roman. Dans quelle mesure cette critique vous semble-t-elle justifiée ?
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- Henri Coulet écrit, dans Le Roman jusqu'à la révolution : « Le réel n'intéresse les romanciers que s'il est vécu par l'homme : ils peignent les passions bien plus que les objets, ils s'attachent beaucoup plus à reconstituer les émotions et les réflexions d'un personnage qu'à construire une intrigue parfaitement cohérente et à en inventer des circonstances rigoureusement possibles ; l'équilibre de l'imagination et de l'observation, qui s'entraident pour obtenir du lecteur l'adhésion luc
- Le roman du XXe siècle semble déplacer vers les mots et le style lui-même l'intérêt que le lecteur portait auparavant aux personnages et à leur histoire.
- Pour quelle raison le lecteur peut il préféré qu'un roman laisse subsister une part d'ombre autour de ses personnages au lieu d'éclairer totalement leur caractères, leurs actions et leurs motivations ?
- Dans une chronique publiée dans Le Gaulois, Maupassant affirme que, pour qu'il puisse être touché par un roman, il faut que les personnages soient ses voisins, ses égaux, passent par les joies et les souffrances qu'il connaît. Les personnages de roman doivent-ils, pour toucher le lecteur, être ses voisins, ses égaux et passer par les joies et les souffrances qu'il connaît ?
- Dans quelle mesure le personnage de roman donne-t-il au lecteur un accès privilégié à la connaissance du coeur humain ? Vous répondrez à cette question dans un développement argumenté en vous appuyant sur les textes qui vous sont proposés, ceux que vous avez étudiés en classe et vos lectures personnelles.