Ondine VALMORE (1821-1853) - Adieu à l'enfance
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Ondine VALMORE (1821-1853) - Adieu à l'enfance Adieu mes jours enfants, paradis éphémère ! Fleur que brûle déjà le regard du soleil, Source dormeuse où rit une douce chimère, Adieu ! L'aurore fuit. C'est l'instant du réveil ! J'ai cherché vainement à retenir tes ailes Sur mon coeur qui battait, disant : " Voici le jour ! " J'ai cherché vainement parmi mes jeux fidèles A prolonger mon sort dans ton calme séjour ; L'heure est sonnée, adieu mon printemps, fleur sauvage ; Demain tant de bonheur sera le souvenir. Adieu ! Voici l'été ; je redoute l'orage ; Midi porte l'éclair, et midi va venir.
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