Parlant des personnages d'Hernani, dans En préface à Hernani. Cent ans après, Georges Lote écrit : « On ne peut voir en eux que des types romantiques, conçus et exécutés pour plaire à un public romantique, issus d'une mode transitoire, par conséquent artificiels, d'un intérêt temporaire, et que l'éternelle vérité ne connaît pas. » Vous appliquerez ce jugement aux personnages du drame romantique que vous avez étudié et vous le discuterez.
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- Dans la préface de Cromwell, Victor HUGO écrit: Les personnages de l'ode sont des colosses; ceux de l'épopée sont des géants; ceux du drame sont des hommes. L'ode naît de l'idéal, l'épopée du grandiose, le drame du réel. En quoi le héros du drame romantique que vous avez étudié vous paraît-il correspondre au point de vue de Hugo ?
- Peut-on dire que les héros des pièces de Victor Hugo, d'Alfred de Musset (extrait Fantasio, Caprices de Marianne, Hernani, etc.) sont des héros romantiques et qu'ils illustrent bien ce que doit être le personnage principal d'un drame romantique ?
- En 1898, après les premières représentations de Lorenzaccio, Jules Lemaître écrit à propos de l'ambiguïté de son héros : « Le personnage de Lorenzaccio est aussi riche de signification qu'un Faust ou qu'un Hamlet ; comme eux, il figure dans une fable particulière, l'homme, l'éternel inquiet et l'éternel déçu, sous un de ses plus larges aspects. Et ce personnage est une créature vivante, il est de chair, de sang, de nerfs et de bile. » Vous commenterez ce jugement, en vous appuyant sur
- Dans l'Art poétique (1674), Boileau analyse ce qui contribue à l'échec ou à la réussite d'une pièce de théâtre. Pour le choix du thème et la mise en oeuvre de l'intrigue, il écrit : « Jamais au spectateur n'offrez rien d'incroyable ; / Le vrai peut quelquefois n'être pas vraisemblable ;/ Une merveille absurde est pour moi sans appas :/ L'esprit n'est point ému de ce qu'il ne croit pas. » Pensez-vous que ces préceptes, établis à l'époque du théâtre classique et pour lui, puissent être
- Parlant du monde et de ses personnages, Albert Camus écrit dans l'Homme révolté : Les héros ont notre langage, nos faiblesses, nos forces. Leur univers n'est ni plus beau, ni plus édifiant que le nôtre. Mais eux, du moins, courent jusqu'au bout de leur destin et il n'est jamais de si bouleversant héros que ceux qui vont jusqu'à l'extrémité de leurs passions. Vous expliciterez et illustrerez ce point de vue à partir de vos lectures romanesques et vous le discuterez si cela vous semble n