Paul ARÈNE (1843-1896) - Sur un Eventail
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Paul ARÈNE (1843-1896) - Sur un Eventail (pour Jeanne Charcot). *** Si les ondines et les fées Maintenant ainsi qu'autrefois Sur une coquille de noix Naviguaient, de corail coiffées, Et si j'étais, - car nous aimons Suivre parfois d'étranges rêves, - Un des minuscules démons Rois de la mer bleue et des grèves, Je ne voudrais d'autre travail Que d'agiter cet éventail Pour faire une brise légère Qui pousserait tout doucement Le bateau vers un port charmant Et vous seriez la passagère.
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