Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Chansons pour elle) - Jusques aux pervers nonchaloirs
Extrait du document
Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Chansons pour elle) - Jusques aux pervers nonchaloirs Jusques aux pervers nonchaloirs De ces yeux noirs, Jusque, depuis ces flemmes blanches De larges hanches Et d'un ventre et de deux beaux seins Aux fiers dessins, Tout pervertit, tout convertit tous mes desseins, Jusques à votre menterie, Bouche fleurie, Jusques aux pièges mal tendus Tant attendus, De tant d'appas, de tant de charmes, De tant d'alarmes, Tout pervertit, tout avertit mes tristes larmes, Et, Chère, ah ! dis : Flûtes et zons À mes chansons Qui vont bramant, tels des cerfs prestes Aux gestes lestes, Ah ! dis donc, Chère : Flûte et zon ! À ma chanson, Et si je fais l'âne, eh bien, donne-moi du son !
Liens utiles
- Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Chansons pour elle) - Que ton âme soit blanche ou noire
- Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Chansons pour elle) - Je suis plus pauvre que jamais
- Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Chansons pour elle) - Tu crois au marc de café
- Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Chansons pour elle) - Si tu le veux bien, divine Ignorante
- Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Chansons pour elle) - Tu n'es pas du tout vertueuse