Pensez-vous comme Hugo, dans sa préface des miserables, que le roman doit avoir le but de lutter contre les maux de la société ?
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- Pensez-vous comme V. Hugo que le roman doit avoir le but de lutter contre les maux de la société ?
- « Les Liaisons sont une mythologie de la volonté » écrit André Malraux en 1939 dans sa célèbre préface au roman de Laclos. Et il poursuit : « le personnage le plus érotique du livre, la marquise, est aussi le plus volontaire de la littérature française... ». Que pensez-vous de ces affirmations ?
- Que pensez-vous de cette affirmation de Victor Hugo dans la préface des Odes et Ballades (1826) : Le poète ne doit avoir qu'un modèle, la nature ; qu'un guide, la vérité. Il ne doit pas écrire avec ce qui a été écrit, mais avec son âme et son coeur ?
- Dans ses Réflexions sur le roman, publiées en 1938, le critique Albert Thibaudet distingue les «lecteurs» qui « ne demandent au roman qu'une distraction, un rafraîchissement, un repos de la vie courante» et les «liseurs» pour qui le roman existe « non comme un divertissement accidentel, mais comme une fin essentielle». En vous fondant sur votre expérience personnelle et en vous aidant d'exemples précis, vous direz ce que vous pensez d'une telle distinction.
- Edmond DE GONCOURT écrit, dans la préface des Frères Zemganno (1879) : Le réalisme, pour user du mot bête, du mot-drapeau, n'a pas l'unique mission de décrire ce qui est bas, ce qui est répugnant, ce qui pue. Il est venu au monde aussi, lui, pour définir dans de « l'écriture artiste » ce qui est élevé, ce qui est joli, ce qui sent bon, et encore pour donner les aspects et les profils des êtres raffinés et des choses riches : mais cela en vue d'une étude appliquée, rigoureuse et non con