Philippe FABRE D'EGLANTINE (1750-1794) - Il pleut, il pleut, bergère
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Philippe FABRE D'EGLANTINE (1750-1794) - Il pleut, il pleut, bergère Il pleut, il pleut, bergère, Presse tes blancs moutons, Allons sous ma chaumière, Bergère, vite, allons. J'entends sur le feuillage L'eau qui tombe à grand bruit ; Voici, voici l'orage, Voici l'éclair qui luit. Bonsoir, bonsoir, ma mère, Ma soeur Anne, bonsoir ! J'amène ma bergère Près de nous pour ce soir. Va te sécher, ma mie, Auprès de nos tisons. Soeur, fais-lui compagnie ; Entrez, petits moutons. Soupons: prends cette chaise, Tu seras près de moi ; Ce flambeau de mélèze Brûlera devant toi : Goûte de ce laitage ; Mais tu ne manges pas ? Tu te sens de l'orage ; Il a lassé tes pas. Eh bien, voici ta couche ; Dors-y jusques au jour ; Laisse-moi sur ta bouche Prendre un baiser d'amour. Ne rougis pas, bergère : Ma mère et moi, demain, Nous irons chez ton père Lui demander ta main.
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