René GHIL (1862-1925) (Recueil : Le Voeu de vivre) - En m'en venant au tard de nuit
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René GHIL (1862-1925) (Recueil : Le Voeu de vivre) - En m'en venant au tard de nuit En m'en venant au tard de nuit se sont éteintes les ételles : ah ! que les roses ne sont-elles tard au rosier de mon ennui et mon Amante, que n'est-elle morte en m'aimant dans un minuit. Pour m'entendre pleurer tout haut - à la plus haute nuit de terre le rossignol ne veut se taire : et lui, que n'est-il moi plutôt et son Amante ne ment-elle et qu'il en meure dans l'ormeau. En m'en venant au tard de nuit se sont éteintes les ételles : vous lui direz, ma tendre Mère, que l'oiseau aime à tout printemps ... Mais vous mettrez le tout en terre mon seul amour et mes vingt ans...
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