René GHIL (1862-1925) (Recueil : Poèmes séparés) - Sonnet
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René GHIL (1862-1925) (Recueil : Poèmes séparés) - Sonnet Ma Triste, les oiseaux de rire Même l'été ne voient pas Au Mutisme de morts de glas Qui vint aux grands rameaux élire Tragique d'un passé d'empire Un seul néant dans les amas Plus ne songeant au vain soulas Vers qui la ramille soupire. Sous les hauts dômes végétants Tous les sanglots sans ors d'étangs Veillent privés d'orgueils de houle Tandis que derrière leur soir Un souvenir de Train qui roule Au loin propage l'inespoir.
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