Résumé de Cent Ans de solitude de Gabriel Garcia Marquez
Extrait du document
«
La guerre des libéraux contre les conservateurs, qui est l'une des trames du récit, est fondée sur un épisode réel de
l'histoire de la Colombie.
Les guerres civiles prirent fin en 1901.
Toute une jeunesse libérale, formée dans le culte de
Garibaldi et du radicalisme français, y avait été décimée en montant a l'assaut avec chemises et drapeaux rouges.
Macondo.
traduction littéraire du village natal de l'auteur.
Aracataca.
est un lieu en quelque sorte mythique, que l'on
retrouve dans plusieurs œuvres de Garcia Marquez.
Certains critiques y ont vu l'expression du paradis perdu, celui
de l'enfance ou celui de l'humanité, au sein duquel le temps tourne a vide.
L'extraordinaire épopée de la prolifique et fantasque famille des Buendia qui.
un jour, fonda le village de Macondo.
Naissance, vie et mort d'un village et de ses habitants
A la suite d'un duel d'honneur au cours duquel il a tué son adversaire, hanté par le fantôme de celui-ci.
José Arcadio
Buendia.
accompagné de sa femme Ursula, quitte son village.
Au bout de deux ans d'errance, ils fondent Macondo.
La vie de ce village est alors ponctuée par les événements les plus tragiques ou les plus invraisemblables : le village
est investi par des gitans qui dérangent l'ordre de la famille des Buendia par leurs prodigieuses inventions.
Puis, avec
les premiers moyens de communication, la peste de l'insomnie réduit ses habitants à l'apathie.
Ensuite viennent la
guerre dévastatrice des libéraux - dont le colonel Aureliano Buendia.
fils des fondateurs, se fait le chef contre les
conservateurs, l'arrivée des étrangers, l'implantation de lieux de perdition et les grèves syndicales avec la fondation
de la compagnie bananière et les premières liaisons ferroviaires, enfin la longue période des pluies et la dévastation
du village, sa disparition, ainsi que celle du dernier membre de la famille, sous un fantastique ouragan.
Au cours de
ces quelque cent ans d'histoire, c'est aussi la vie des Buendia à laquelle il nous est donné de participer.
L'éternel recommencement
Deux traits prédominants semblent caractériser cette œuvre de Garcia Marquez.
Premièrement, un extraordinaire
don de conteur permet à l'auteur de mêler histoire nationale ou régionale à histoire intime ou familiale, réalisme social
et fantaisie ou fantasmagorie personnelle, au sein d'un texte souvent qualifié de « réalisme magique », dont la
rapidité et la richesse captivent le lecteur.
Deuxièmement, et ceci n'est pas séparable du premier aspect que nous
avons souligné, l'auteur articule la multitude des aventures dont il fait la narration sur une réflexion sur le temps,
soulignant que.
par-delà les différences et les variations, le devenir des hommes semble lié à la répétition, au
recommencement.
Là encore, la verve de l'auteur lui permet de mêler histoire et éternité.
Cent Ans de solitude de Gabriel Garcia Marquez
Harcelé par le fantôme de l'ami qu'il tua lors d'un duel d'honneur, José Arcadio Buendia quitta son village natal et
s'enfonça dans les marécages à la recherche d'un passage vers la mer.
Après des mois de marche harassante, le
petit groupe de familles qui l'accompagnaient s'établit près d'une rivière et fonda le village de Macondo.
Ursula, la
femme de José Arcadio, poursuivie par la hantise de l'inceste qui entacha la famille de la naissance d'un enfant à
queue de cochon, tâcha par tous les moyens d'éviter que les expériences alchimiques de son mari ne vinssent briser
la belle ordonnance de sa maison.
En effet, chaque année, lors de l'arrivée au village de Melquidades et de ses
gitans, José Arcadio se prenait d'une passion subite pour les dernières nouveautés que ceux-ci présentaient,
jusqu'au jour où, Melquidades lui ayant offert un laboratoire d'alchimie, il s'enferma dans une pièce à la recherche de
l'or alchimique.
De ses deux fils, seul le colonel Aureliano Buendia le suivit dans une certaine mesure dans ses recherches en
fabriquant, au soir de sa vie, de petits poissons aux écailles d'or.
Pour l'heure, il était amoureux de la fille du
corrégidor Don Apolinar Moscote, Remedios.
Malheureusement, à la naissance de leur fils, celle-ci décéda et le
colonel se lança à la tête des libéraux dans une guerre civile qui enflamma tout le pays.
Dix-sept fils naquirent des
veillées de combat, tous marqués d'une croix au front et tous assassinés dans la fleur de l'âge et il ne resta au
colonel qu'à se réfugier dans le laboratoire de son père où, jour après jour, il fabriqua des petits poissons aux
écailles d'or.
L'aîné des Buendia, José Arcadio, se maria avec sa demi-soeur Rebecca après avoir quitté le village pendant
plusieurs années et eut un fils, José Arcadio le second, de Pilar Ternera, la prostituée du village.
C'est vers cette
époque que Melquidades décéda, non sans avoir rempli des pages et des pages d'une écriture serrée dont il affirma
qu'elle ne serait déchiffrée que cent ans plus tard.
Fusillé durant la révolution parce qu'il abusait de son autorité, José Arcadio le second poursuivit la lignée par son fils
Aureliano le second.
De cette époque datait l'installation de la compagnie bananière au village qui coûta la vie au
fiancé de Meme, la fille d'Aureliano le second, ainsi que le massacre de trois mille ouvriers en révolte contre la
compagnie.
Meme eut un fils, Aurehano, que sa grand-mère Fernanda del Carpio considéra toute sa vie comme le
fruit d'un terrible péché qu'il fallait cacher.
Aureliano passa donc tout son temps enfermé dans le laboratoire
d'alchimie où, de temps à autre, le fantôme de Melquidades venait l'encourager à l'étude afin qu'un jour il puisse
déchiffrer ses manuscrits.
Le village qui avait connu tant de moments extraordinaires du temps de la révolution et
de la compagnie bananière ensuite ne ressemblait plus à grand-chose, il mourait au rythme de la maison des
Buendia.
Lorsque Fernanda del Carpio décéda, personne ne suivit son cercueil car tous les enfants avaient quitté le
village ou étaient morts; seul Aureliano, enfermé dans sa chambre, tentait de déchiffrer les manuscrits anciens.
Lorsqu'Amaranta Ursula, sa demi-sceur, revint au village accompagnée de son mari Gaston, elle ne reconnut pas la
cité bruyante qu'elle avait quittée bien des années auparavant.
Comme tous les Buendia, sa force de caractère
était telle que le délabrement de ses souvenirs n'entama en rien sa bonne humeur.
Son mari, trop occupé à mettre
sur pied un courrier aérien entre Macondo et l'Europe, ne s'aperçut que trop tard de la liaison qu'elle entretenait
avec son frère.
Il rentra en Europe et laissa le nouveau couple à son bonheur incestueux.
Un fils naquit, il avait une
queue de cochon.
Mais personne n'était plus là pour attirer l'attention sur la malédiction d'une telle naissance..
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