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resume detaille de la princesse de cleve

Publié le 10/04/2023

Extrait du document

« A la cour du roi Henri II au Louvre, à l’automne 1558, paraît pour la première fois Mlle de Chartres, à l'âge de 16 ans.

C’était une jeune fille orpheline au caractère très vertueux, de par son éducation reçue par Mme de Chartres.

Elle entreprend de l’éduquer de façon stricte et lui enseigne les préceptes de fidélité et de vertu.

Elle la met en garde très jeune sur les dangers des sentiments amoureux tout en lui dépeignant les bons côtés de l’amour pur.

Un jour, Mlle de Chartres rencontre le prince de Clèves chez un joaillier.

M.

de Clèves tomba immédiatement fou amoureux d’elle.

Après avoir retrouvé son nom et sa trace, il s’empressa de la demander en mariage.

Mlle de Chartres consentit à ce mariage de raison, bien qu’elle n’éprouvait cependant aucune attirance envers son fiancé.

M.

de Clèves s’en accommoda mais eut bien de la peine en constatant ce manque de sentiments.

Lors du bal donné en l’honneur des fiançailles de Claude de France, Mme de Clèves rencontra le duc de Nemours.

Elle ressentit une grande passion ce prince de grande réputation dans toute l’Europe.

Mais Mme de Chartres lui intima l’ordre de refouler ces sentiments.

Après le décès de cette dernière, et pour lutter contre ses sentiments devenus très forts envers le duc de Nemours, Mme de Clèves se retire de la campagne, en réponse à la promesse faite à sa mère mourante, qui la supplia de ne pas succomber aux sentiments qu’elle portait au duc de Nemours.

Quant à son époux, il resta sur Paris pour donner du réconfort à son ami, M. de Sancerre, qui se trouvait dans le deuil. Alors que Mme de Clèves séjournait à Coulommiers, dans la campagne, elle apprit le décès soudain de Mme de Tournon.

C’était une dame belle et qui reflétait la vertu, le modèle idéal de Mme de Clèves.

M.

de Clèves, en rentrant de Paris, lui conta l’histoire du chagrin de son ami M.

de Sancerre.En effet, ce dernier était fou amoureux de Mme de Tournon depuis plusieurs années.

Elle lui avait par ailleurs promis le mariage.

Mais à sa mort, M.

de Sancerre découvrit qu’elle s’était aussi promise à M. d'Estouteville et avait gardé ce secret durant tout ce temps.

Les lettres qui en témoignent lui donnèrent beaucoup de chagrin.

M.

de Clèves relata à son épouse les mots qu’il avait affirmés à M.

de Sancerre, ce qui la troubla passablement.

En effet, il évoquait la sincérité des sentiments et la trahison amoureuse.

Alors qu’il demanda à son épouse de rentrer sur Paris, elle constata que ses sentiments envers le duc de Nemours ne s’étaient pas assagis, au contraire.

Elle se jura de se maîtriser face à ce qu’elle ressentait pour lui, d’autant plus que son mari ne lui permit pas de retourner à la campagne pour se retirer.

Mme de Clèves fut témoin du vol de son propre portrait par le duc de Nemours .

Comme elle n’en dit rien et qu’il s’aperçut qu’elle avait remarqué son méfait, il fut convaincu de l’amour qu’elle lui portait.

Une seconde occasion le lui confirma, alors qu’il fut blessé lors d’un tournoi et que Mme de Clèves lui adressa un regard intense.

Cependant, Mme de Clèves découvrit par hasard une missive qui supposait que le duc entretenait une liaison avec une autre femme.

Elle ressentit, pour la première fois de sa vie, une très grande jalousie. L’oncle de Mme de Clèves, qui se trouvait être le Vidame de Chartres, était en réalité l’auteur de la lettre interceptée par sa nièce.

Afin de faire taire toute rumeur qui aurait pu être susceptible de déshonorer une femme respectable et attiser la colère de la Reine dont il était le confident, il entreprit de faire récupérer la lettre qui était entre les mains de la reine dauphine.

M.

de Nemours, se rendit donc auprès de Mme de Clèves muni d’un mot le blanchiment de toute implication.... »

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