Revue de Littérature sur l'absurde

« Revue de littérature sur le, Profil de L'Étranger de Camus par Pierre-Louis Rey, Sur L’Étranger, Jean-Claude Rolland, dans Revue française de psychanalyse 2015/5 (Vol.

79), et L’Explication de l’Étranger de Jean Paul Sartre, dans Situations I. Pierre-Louis Rey propose une analyse approfondie et structurée de L'Étranger d'Albert Camus, explorant divers aspects de l'œuvre, tels que le contexte historique et philosophique, les sources et influences littéraires, la forme de l'œuvre, les personnages principaux et secondaires, ainsi que les thèmes et le sens du roman.

L’auteur examine le contexte historique et philosophique de l'époque de Camus, incluant l'impact de la Seconde Guerre mondiale et les courants de pensée existentialistes et absurdes.

Il situe L'Étranger dans le contexte des événements et des idées contemporaines, offrant une compréhension plus riche du roman. Il explore les influences littéraires et philosophiques qui ont façonné L'Étranger, telles que les œuvres de Kafka, Sartre, et les écrivains existentialistes.

Les critiques apprécient le fait que P.

L.

Rey jette la lumière sur les inspirations et les connexions littéraires de Camus, entre les rapprochements, entre L’Étranger et Kafka, un écrivain allemand, dans son roman Le Procés (1925.) Les Cahiers du Sud mentionne que « P-L.

Rey identifie habilement les parentés littéraires et philosophiques de Camus, enrichissant ainsi la compréhension des sources d'inspiration de l'auteur ». P.

L.

Rey fait une analyse des choix narratifs et stylistiques de Camus, incluant la structure du roman et l'utilisation de la première personne.

Le Magazine Littéraire écrit que « Rey décortique les choix narratifs de Camus avec précision, montrant comment ils renforcent les thèmes de l'absurde et de l'aliénation ».

Il pose la question, si l’on peut trouver dans L’Étranger une tentative de démontrer que le monde est absurde ? « Ce monde en lui-même n’est pas raisonnable, c’est tout ce qu’on peut dire.

Mais ce qui est absurde, c’est la confrontation de cet irrationnel et de ce désir éperdu de clarté dont l’appel résonne au plus profond de l’homme.

L’absurde dépend autant de l’homme que du monde.

Il est pour le moment leur seul lien »1.

En comparant les deux héros, Roquentin de Sartre, dans La Nausée et Meursault de Camus dans L’Étranger, P-L.

Rey essaie de trouver la signification de l’absurde.

Il conclut que pour Sartre c’est une conquête et Camus un point de départ. Jean-Claude Rolland analyse L'Étranger d'Albert Camus à travers le prisme de la psychanalyse, en mettant en lumière la dimension de l'absurde, qui est centrale dans l'œuvre. Meursault, le protagoniste, incarne une philosophie de l'absurde où il se confronte à l'absurdité de la 1 Le Mythe de Sisyphe, dans A.

Camus, Éssais, (Ed.

Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, p.113). vie et à la mort.

La perte de sa mère, au début du roman, et son indifférence apparente face à cette perte, montrent comment il est détaché des conventions sociales et des émotions normatives.

Ce détachement n'est pas seulement une posture philosophique mais un symptôme d'un processus psychique plus profond, où le personnage se réfugie dans une forme de mélancolie et.... »