Sous la forme d'un développement composé illustré d'exemples précis, vous direz quelle image des femmes vous a laissé votre contact avec la littérature.
Extrait du document
cerner les difficultés
Le sujet est délicat par l'ampleur de la question posée et par l'imprécision de la problématique. Toute latitude est laissée pour orienter le devoir, et cette liberté a sans doute désorienté bien des candidats. Afin d'éviter les développements interminables, le libellé limite le nombre de lignes. Il faut ajouter cependant l'introduction et la conclusion. Il est probable que l'élève qui dépasserait, dans des proportions raisonnables, cette restriction ne serait pas fortement pénalisé.
Comment utiliser ses connaissances ?
a) Il est demandé de se référer à des exemples précis. Cette recommandation doit être scrupuleusement observée et une copie qui se contenterait de considérations générales n'obtiendrait certainement pas la moyenne.
Toutefois, il ne faut pas se contenter de raconter une histoire, de décrire un personnage de façon statique, il faut poser une problématique.
b) Il est possible de procéder de deux manières :
— soit un exemple pour une idée.
— soit un exemple pour plusieurs idées.
Dans le premier cas, l'on met plutôt en évidence une culture générale ; dans le second, on privilégie l'approfondissement d'une réflexion.
Liens utiles
- « Un vrai classique, [...] c'est un auteur qui a enrichi l'esprit humain, qui en a réellement augmenté le trésor, qui lui a fait faire un pas de plus [...] ; qui a rendu sa pensée, son observation ou son invention, sous une forme n'importe laquelle, mais large et grande, fine et sensée, saine et belle en soi ; qui a parlé à tous dans un style à lui et qui se trouve aussi celui de tout le monde, dans un style nouveau sans néologisme, nouveau et antique, aisément contemporain de tous les
- Dans le discours qu'il prononça en Suède lors de la remise de son prix Nobel, Albert Camus disait : « L'art n'est pas à mes yeux une réjouissance solitaire. Il est un moyen d'émouvoir le plus grand nombre d'hommes en leur offrant une image prilvilégiée des souffrances et des joies communes. » En l'appliquant au domaine de la littérature, vous direz quelles réflexions vous inspire cette formule, sans omettre de vous appuyer sur des exemples précis et variés.
- « Les grandes oeuvres du théâtre sont toujours des oeuvres subversives qui mettent en cause l'ensemble des croyances, des idées, des modèles, l'image de l'homme, d'une société et d'une civilisation. Certes, avec le temps, les histoires de la littérature effacent ce conflit ou du moins feignent de l'ignorer, pressées qu'elles sont de tranquilliser le lecteur en présentant des oeuvres dans la suite apaisante d'une histoire et d'un déroulement. Mais à l'origine, toute grande oeuvre, même
- Dans ses Réflexions sur le roman, publiées en 1938, le critique Albert Thibaudet distingue les «lecteurs» qui « ne demandent au roman qu'une distraction, un rafraîchissement, un repos de la vie courante» et les «liseurs» pour qui le roman existe « non comme un divertissement accidentel, mais comme une fin essentielle». En vous fondant sur votre expérience personnelle et en vous aidant d'exemples précis, vous direz ce que vous pensez d'une telle distinction.
- François Mauriac écrit dans son journal intime : «J'ai pris le journalisme au sérieux. C'est pour moi le seul genre auquel convienne l'expression de littérature engagée. » Partagez-vous cette conviction du romancier ou, d'après vous, la « littérature engagée » peut-elle revêtir d'autres formes ? Vous appuierez vos réflexions sur des exemples précis.