Stéphane MALLARME (1842-1898) - Soupir
Extrait du document
Stéphane MALLARME (1842-1898) - Soupir Mon âme vers ton front où rêve, ô calme soeur, Un automne jonché de taches de rousseur, Et vers le ciel errant de ton oeil angélique Monte, comme dans un jardin mélancolique, Fidèle, un blanc jet d'eau soupire vers l'Azur ! - Vers l'Azur attendri d'Octobre pâle et pur Qui mire aux grands bassins sa langueur infinie Et laisse, sur l'eau morte où la fauve agonie Des feuilles erre au vent et creuse un froid sillon, Se traîner le soleil jaune d'un long rayon.
Liens utiles
- Stéphane MALLARME (1842-1898) - Tristesse d'été
- Stéphane MALLARME (1842-1898) (Recueil : Autres poèmes) - Rêve antique
- Stéphane MALLARME (1842-1898) - Mes bouquins refermés ...
- Stéphane MALLARME (1842-1898) - Eventail de Mademoiselle Mallarmé
- Stéphane MALLARME (1842-1898) - Le guignon