Stuart MERRILL (1863-1915) (Recueil : Les gammes) - Hantise
Extrait du document
Stuart MERRILL (1863-1915) (Recueil : Les gammes) - Hantise A EPHRAÏM MIKHAËL. Par les vastes forêts, à l'heure vespérale, Les ruisseaux endormeurs modulent leurs sanglots : Mon âme s'alanguit d'une horreur sépulcrale A l'heure vespérale où murmurent les flots. Les ruisseaux endormeurs modulent leurs sanglots Sous les feuilles que frôle un vent crépusculaire : A l'heure vespérale où murmurent les flots Un fantôme s'effare en l'ombre funéraire. Sous les feuilles que frôle un vent crépusculaire La lueur de la lune illumine le soir : Un fantôme s'effare en l'ombre funéraire Et l'âme de l'air râle en brumes d'encensoir. La lueur de la lune illumine le soir, Impalpable remous de la marée astrale, Et l'âme de l'air râle en brumes d'encensoir Par les vastes forêts, à l'heure vespérale.
Liens utiles
- Stuart MERRILL (1863-1915) (Recueil : Les gammes) - Oubli
- Stuart MERRILL (1863-1915) (Recueil : Les gammes) - Vers vagues
- Stuart MERRILL (1863-1915) (Recueil : Les gammes) - Le ménétrier
- Stuart MERRILL (1863-1915) (Recueil : Les gammes) - Nocturne
- Stuart MERRILL (1863-1915) (Recueil : Les gammes) - Eté