Sujet de commentaire composé : Extrait du Chevalier des Touches de Barbey d’Aurevilly
Publié le 08/03/2022
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«
GOMES Barbara
21503081
Semestre 2 – 2019/2020
Sujet de commentaire composé : Extrait du Chevalier des Touches de Barbey
d’Aurevilly
Jacques Petit, dans sa préface du Chevalier des Touches, dit : « Au centre de
l’œuvre aurevillienne, par sa date et par certains de ses thèmes, Le Chevalier des Touches
constitue aussi une exception singulière, oasis d’innocence dans un univers de passion, de
violence et de crime.
»
Jules Amédée Hector Barbey d’Aurevilly nait le 2 novembre 1808 à Saint-Sauveur-le-Vicomte,
petit village de la Manche, où il passe une enfance austère dans un milieu familial rigide.
Son
père, issu d’une famille de la petite bourgeoisie et sa mère, cultivée et bénéficiant d’une
éducation littéraire, marqueront grandement le futur écrivain, influençant ses écrits.
L’influence
de la religion s’y ressent, elle qui était omniprésente dans le cadre familial, de même les
récurrences obsessionnelles de l’enfant « mal aimé », de la laideur qu’il attribue souvent à ses
héros masculins et qui supplante bien souvent le champ lexical de la beauté.
L’imagination de
Barbey d’Aurevilly est par ailleurs particulièrement influencé par sa grand-mère paternelle,
ayant un don pour conter les histoires, et la domestique Jeanne Roussel qui fournira à l’écrivain
pléthore d’histoires et de légendes qui nourriront son œuvre future.
Ainsi les origines de l’auteur
constituent la source de son imagination, lui qui conservera une grande tendresse pour sa
Normandie natale.
Parut en feuilleton dans un journal durant l’été 1863, Le chevalier des Touches est édité en
1864.
Les guerres de la chouannerie en sont la thématique, une guerre civile qui opposa lors de
la Révolution française les Républicains et les Royalistes dans l'ouest de la France (Bretagne,
Maine, l'Anjou Normandie).
Si le roman reçoit un accueil très mitigé, après 13 ans d’écrire,
certaines réactions sont admiratives, à l’instar d’Anatole France qui mentionne « l’impression
très forte » qu’il reçut à sa lecture.
D’autres seront plus critiques comme, H.
Besus, qui définit
le roman « le moins fort qu’il (Barbey d’Aurevilly) ait écrit ».
Le Chevalier des Touches a un
caractère différent des autres œuvres : moins de passions, moins de cruauté.
C’est durant son
enfance que l’auteur prit connaissance des histoires de la chouannerie, bien qu’aucun membre
de sa famille n’ait été chouan..
»
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