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Texte 5 : Gargantua, François Rabelais, 1534 Ponocrates

Publié le 09/05/2024

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« Texte 5 : Gargantua, François Rabelais, 1534 Intro : Au début du XVIème siècle en Europe, apparaît un mouvement philosophique, artistique et littéraire : l'humanisme.

Bien que revendiquant le fait d'être le seul mouvement à ne pas avoir de manifeste, Gargantua de Rabelais, pourrait être considéré comme tel. L'un des principaux thèmes en est l'éducation, présentée à travers celle de Gargantua.

Après avoir laissé tranquille son fils jusqu'à l'âge de cinq ans, puis après avoir suivi une éducation sophiste, ce dernier reçoit celle de Ponocrates, un jeune précepteur de la nouvelle école.

Ce 23ème chapitre qui développe la "bonne éducation" est ainsi opposé à celle du 21ème chapitre, aussi bien sur le plan du contenu que sur celui des méthodes. (Lire le texte) bla-bla-bla Ponocrates a établi son diagnostique dans les chapitres précédents, il est à présent temps de réparer les dégâts commis par les sophistes et Thubal holoferne, le jeune géant veut apprendre et la mission de Ponocrates est maintenant de trouver un programme adapté a un géant. - ligne 1-4 : de nouveaux principes pédagogiques - ligne 4-18 : une éducation qui ne néglige ni le corps ni l’esprit - ligne 18-24 : la seule limite de cette éducation est le plaisir Quelles sont les caractéristiques de l’enseignement de Ponocrates ? I. Ligne 1-3, Rabelais est très précis, quant aux circonstances de la nouvelle éducation de Gargantua : nous avons le but, le lieux, la manière de faire selon Ponocrates.

Il s’agit en effet pour l’expert de corriger la terrible éducation reçue par gargantua de son ancien précepteur, Thubal Holopherne.

Toutes les précisions données par Rabelais montrent la rupture entre l’enseignement du théologien « grand docteur sophiste » et celui du maître humaniste.

Plus de temps perdu, plus de savoir appris par cœur sans réflexion : désormais, Gargantua va côtoyer la connaissance et se trouver contaminé par la jouissance d’un intellect enrichissant.

Ligne 3-4 « puis il le soumit à un tel rythme de travail qu’il n’épargnait pas une heure de la journée », cette proposition subordonnée conjonctive circonstancielle exprime la conséquence ici : nous voyons déjà les fruits de la nouvelle méthode de travail, Ponocrates tiens à ce que le moindre instant de la journée soit exploité de façon enrichissante pour son nouvel élève qu’on abîmé les sophistes : tout est désormais voué au travail et à l’étude dans un emploi du temps impressionnant paraissant totalement inhumain pour nous, mais étant finalement adapté a un géant.

Ligne 4, les « belles lettres » signifient ici la littérature, et elles se voient associées au savoir et à la qualité morale de l’honnêteté.

Ponocrates est un humaniste : son objectif est de rendre l’homme meilleur et la rigoureuse organisation de son apprentissage ne vise rien sinon se but. Ponocrates révolutionne l’enseignement de gargantua qu’il fera l’expérience de l’humanisme. II. Ligne 5, l’imparfait a ici une valeur itérative.

Ses habitudes sont renforcées par une subordonnée circonstancielle de temps.

La structure de Ponocrates créée de nouvelles habitudes chez son élève.

Donc vous voyant tous les nouveaux train de vie se dessiner.

Ligne 5-6, la Bible est présentée de façon méliorative.

Le mot calcul suggère que n’importe quelle page recèle de qualités. Voilà de quoi calmer quiconque verrai en Rabelais un virulent ennemi de la religion : le savoir qu’il veut partager avec sélecteur, est issu de la culture, des saintes écritures, et elles doivent être aussi bien compris que respecter.

Si rappeler critique le dogme, le clergé, il reste habiter d’une fois sincère.

Ligne 7, « Bacshé » est un château en bord de Loire, région chère à Rabelais s’il en est et surtout l’onomastique montre que Ponocrates a recruté un expert. Le savoir est transmis de la meilleure des façons : les plus grands spécialistes le partagent avec des élèves qui peuvent dès lors les imiter et venir grossir les rangs des experts humanistes.

Ligne 8, il y a une énumération d’infinitifs associés à la dévotion.

Le savoir, nous l’avons dit, est là pour rendre l’homme meilleur : il est ainsi très proche de la religion dans cette fonction.

De la ligne 10-13, nous pouvons constater un décalage surprenant entre les superlatifs décrivant le niveau de réflexion de Gargantua dans cette leçon et la situation : il est aux toilettes avec son maître ! Il y a donc un comique de décalage : apparition du bas corporel.

Ici, la tête, (même le ciel !) et le séant sont associés : comme Rabelais n’oppose, pas rire et savoir, il lie le haut et le bas du corps.

Nous remarquons grâce a « cela fait » ligne 14, que le chapitre est construit de façon très ordonnée : l’éducation du géant est faite de plusieurs étapes qui découlent logiquement les unes des autres, nouvelle preuve du génie organisationnel de Ponocrates.

Rabelais et médecin : l’hygiène corporelle est tout aussi importante que l’hygiène spirituelle.

Ligne 15-16, on se rend compte qu’à chaque fois, deux activités sont menées en même temps : chaque instant peut être utile à l’éducation, propre à l’acquisition d’un savoir.

On voit aussi que.... »

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