Théodore de BANVILLE (1823-1891) (Recueil : Les stalactites) - La muse
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Théodore de BANVILLE (1823-1891) (Recueil : Les stalactites) - La muse Près du ruisseau, sous la feuillée, Menons la Muse émerveillée Chanter avec le doux roseau, Puisque la Muse est un oiseau. Puisque la Muse est un oiseau, Gardons que quelque damoiseau N'apprenne ses chansons nouvelles Pour aller les redire aux belles. Un méchant aux plus fortes ailes Tend mille pièges infidèles. Gardons-la bien de son réseau, Puisque la Muse est un oiseau. Puisque la Muse est un oiseau, Empêchons qu'un fatal ciseau Ne la poursuive et ne s'engage Dans les plumes de son corsage. Mère, veillez bien sur la cage Où la Muse rêve au bocage. Veillez en tournant le fuseau, Puisque la Muse est un oiseau.
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