Théophile de VIAU (1590-1626) - Sacrés murs du Soleil où j'adorai Philis
Extrait du document
Théophile de VIAU (1590-1626) - Sacrés murs du Soleil où j'adorai Philis Sacrés murs du Soleil où j'adorai Philis, Doux séjour où mon âme était jadis charmée, Qui n'est plus aujourd'hui sous nos toits démolis, Que le sanglant butin d'une orgueilleuse armée, Ornements de l'autel qui n'êtes que fumée, Grand temple ruiné, mystères abolis, Effroyables objets d'une ville allumée, Palais, homme, chevaux, ensemble ensevelis, Fossés larges et creux tous comblés de murailles, Spectacles de frayeur, de cris, de funérailles, Fleuve par où le sang ne cesse de courir, Charniers où les corbeaux et loups vont tous repaître, Clairac pour une fois que vous m'avez fait naître, Hélas ! combien de fois me faites-vous mourir !
Liens utiles
- Théophile de VIAU (1590-1626) - Je songeais que Philis des enfers revenue
- Théophile de VIAU (1590-1626) - Prière de Théophile aux Poètes de ce temps
- Théophile de VIAU (1590-1626) - La frayeur de la mort ébranle le plus ferme
- Théophile de VIAU (1590-1626) - Perside, je me sens heureux
- Théophile de VIAU (1590-1626) - Au moins ai-je songé que je vous ai baisée