Tristan CORBIERE (1845-1875) (Recueil : Les Amours jaunes) - Déclin
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Tristan CORBIERE (1845-1875) (Recueil : Les Amours jaunes) - Déclin Comme il était bien, Lui, ce Jeune plein de sève ! Apre à la vie O Gué !... et si doux en son rêve. Comme il portait sa tête ou la couchait gaîment ! Hume-vent à l'amour !... qu'il passait tristement. Oh comme il était Rien ! ... - Aujourd'hui, sans rancune Il a vu lui sourire, au retour, la Fortune, Lui ne sourira plus que d'autrefois ; il sait Combien tout cela coûte et comment ça se fait. Son coeur a pris du ventre et dit bonjour en prose. Il est coté fort cher... ce Dieu c'est quelque chose ; Il ne va plus les mains dans les poches tout nu... Dans sa gloire qu'il porte en paletot funèbre, Vous le reconnaîtrez fini, banal, célèbre... Vous le reconnaîtrez, alors, cet inconnu.
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