Tristan CORBIERE (1845-1875) (Recueil : Les Amours jaunes) - Petit coucher
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Tristan CORBIERE (1845-1875) (Recueil : Les Amours jaunes) - Petit coucher (risette) Le plaisir te fut dur, mais le mal est facile Laisse-le venir à son jour. A la Muse camarde on ne fait plus d'idylle ; On s'en va sans l'Ange - à son tour - Ton drap connaît ta plaie, et ton mouchoir ta bile ; Chante, mais ne fais pas le four D'aller sur le trottoir quêter dans ta sébile, Un sou de dégoût ou d'amour. Tu vas dormir : voici le somme qui délie ; La Mort patiente joue avec ton agonie, Comme un chat maigre et la souris ; Sa patte de velours te pelotte et te lance. Le paroxysme encor est une jouissance : Tords ta bouche, écume... et souris.
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