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Un ancien ami journaliste, que Georges Du Roy néglige désormais, a assisté au mariage. Refusant de céder à l'enthousiasme que manifeste la foule, il porte sur Georges Du Roy, et sur la cérémonie dont il a été témoin, un regard peu complaisant. Il rédige un article qu'il compte faire publier. Ecrivez ce texte.

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« Un ancien ami journaliste, que Georges Du Roy néglige désormais, a assisté au mariage.

Refusant de céder à l'enthousiasme que manifeste la foule, il porte sur Georges Du Roy, et sur la cérémonie dont il a été témoin, un regard peu complaisant.

Il rédige un article qu'il compte faire publier.

Écrivez ce texte. Afin de rédiger cet article, vous devez avoir bien lu et relu l'excipit de Bel Ami pour que vous vous en empreigniez. Un mariage qui rapporte… Il y a deux jours, je me suis rendu au mariage d'un ancien collègue.

Je n'étais pas invité, non, je ne suis pas assez noble pour cela.

Je m'y suis rendu en tant que spectateur, badaud.

Au milieu de la foule, j'ai donc assisté à l'union de Georges Duroy, ah non pardon, Georges Du Roy, avec la riche mademoiselle Suzanne Walter.

Quelques temps auparavant, mon ambitieux collègue était marié à la femme d'un autre collègue, Madeleine Forestier.

Puis, il a réalisé que Suzanne existait… L'amour ! L'amour ! Enfin, l'amour de l'argent et de la réussite surtout… Alors, il a tout manigancé pour obtenir le divorce d'une épouse qui lui avait permis de progresser dans la société pour une nouvelle qui lui apportait la richesse, la gloire, la reconnaissance. J'assistai donc à ces noces merveilleuses, qui font rêver la foule.

Mes voisins regardaient les jeunes mariés avec des yeux admiratifs, pleins d'envie.

Un jeune homme à ma droite contemplait avec convoitise le « jeune » marié qui était si imposant, qui avait si bien réussi. L'encens répandait une odeur fine de benjoin, et sur l'autel le sacrifice divin s'accomplissait : l'Homme-Dieu, à l'appel de son prêtre, descendait sur la terre pour consacrer le triomphe du baron Georges Du Roy.

Baron ! et non plus jeune homme qui n'a pas assez d'argent pour s'offrir un bock de bière.

Il saluait la foule à ses pieds, symbole de sa réussite.

Il tenait le bras de sa très jeune épouse, ce qui, je l'ai noté, ne l'empêcha pas d'apercevoir Mme de Marelle et d'échanger quelques mots avec elle.

Après tout, le mariage ne l'a jamais empêché d'avoir une maîtresse ! Pourquoi devrait-il s'en priver dans le futur ? La foule se faisait de plus en plus compacte et m'écrasait les pieds pour voir passer les jeunes mariés descendant de la Madeleine.

Je ne puis comprendre cet enthousiasme devant un parvenu… Mon ancien collègue descendit avec lenteur les marches du haut perron entre deux haies de spectateurs.

Mais il ne les voyait point ; il devait penser à l'une de ses maîtresses ou à la grandeur de sa réussite.

Il semblait un dieu admiré par tous, sauf par moi qui ne lui ai jamais reconnu aucune qualité journalistique… À vous de continuer un peu, en étoffant cet article > et donc, en le personnalisant.. »

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