Un fléau est comme un test expérimental qui nous permet de voir réagir une humanité moyenne et nullement héroïque écrivait le penseur Roland Barthes, en 1955.Partagez-vous ce jugement ?
Extrait du document
Ce personnage comporte les mêmes
caractéristiques que Hugo prête dans la Préface de Cromwell au drame
romantique:il allie sublime et grotesque.
Ex:
Lorenzaccio de Musset, héros romantique débauché qui passe pour un incapable
2. le personnage réaliste ou
naturaliste: un héros du quotidien
A partir de la fin du XIXe siècle, la
littérature met en lumière des personnages proches de la réalité, des
personnages issus de milieux modestes qui se présentent comme des héros du
quotidien. Face aux évènements funestes qui ponctuent leur vie, ils réagissent
en homme, avec leurs moyens modestes. Le personnage des romans réalistes est un
homme ordinaire auquel tout individu peut s'identifier. Il est un véritable
personnage-test, ou personnage expérimental révélant la nature humaine.
Ex: Les
héros de Zola, comme Gervaise, qui luttent contre tous les fléau du quotidien et
présentent une humanité « moyenne » non héroïque, mais humaine.
III) L'homme, un anti-héros
Certains écrivains poussent jusque dans ses
limites le processus de dégradation de l'homme. Le présentant comme démuni face
à toute situation difficile, certaines oeuvres littéraires renvoient de l'homme
l'image d'un anti-héros, incapable voir, parfois ridicule.
L'homme, un monstre
La nature monstrueuse et donc anti-héroïque de
l'homme peut être représentée, en littérature par un héros mauvais, ne
poursuivant pas une noble quête : Julien Sorel pourrait, par son côté amoral,
s'apparenter à ce type de héros mauvais, révélateur du côté sombre et vil de l'humanité.
Liens utiles
- Dans un article de 1968 intitulé La mort de l'auteur, le critique Roland Barthes écrit: L'image de la littérature que l'on peut trouver dans la culture courante est tyranniquement centrée sur l'auteur, sa personne, son histoire, ses goûts, ses passions. En vous appuyant sur les documents fournis, les textes étudiés en classe et vos lectures (et/ou expériences) personnelles, vous discuterez ce jugement ?
- Le journaliste P. Lepape écrivait en 1982 dans Téterelle qu'en tant que critique il était gavé de confidences autobiographiques dont il n' [avait] que faire », faisant ainsi allusion à la masse de livres de ce type lancés sur le marché depuis quelques années, et à leur qualité souvent médiocre. En évoquant de façon précise vos réactions de lecteur d'oeuvres et de fragments d'oeuvres autobiographiques, vous direz si vous partagez la sévérité du critique.
- Partagez-vous le point de vue de l'auteur qui semble ne voir dans les conditions de la vie moderne que des obstacles pour ceux qui voudraient se cultiver ?
- Le journaliste P. Lepape écrivait en 1982 dans Télérama qu'en tant que critique il était « gavé de confidences autobiographiques dont il n'avait que faire », faisant ainsi allusion à la masse de livres de ce type lancés sur le marché depuis quelques années, et à leur qualité souvent médiocre. En évoquant de façon précise vos réactions de lecteur d'oeuvres et de fragments d'oeuvres autobiographiques, vous direz si vous partagez la sévérité du critique.
- « Il n'y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien; tout ce qui est utile est laid, car c'est l'expression de quelque besoin, et ceux de l'homme sont ignobles et dégoûtants comme sa pauvre et infirme nature », écrivait Th. Gautier. Que pensez-vous de ce jugement? Vous direz, en particulier, en empruntant vos exemples à vos propres lectures, quelle utilité vous reconnaissez aujourd'hui à la littérature.