Vincent VOITURE (1597-1648) - Belles fleurs, dont je voy ces jardins embellis
Extrait du document
Vincent VOITURE (1597-1648) - Belles fleurs, dont je voy ces jardins embellis Belles fleurs, dont je voy ces jardins embellis, Chastes Nymphes, l'Amour et le soin de l'Aurore, Innocentes beautez que le Soleil adore, Dont l'éclat rend la Terre et les Cieux embellis. Allez rendre l'hommage au beau teint de Philis, Nommez-la vostre Reine, et confessez encore, Qu'elle est plus éclattante et plus belle que Flore, Lors qu'elle a plus d'oeillets, de roses, et de lis. Quittez donc sans regret ces lieux et vos racines, Pour voir une beauté, dont les graces divines, Blessent les coeurs des Dieux d'inévitables coups ; Et ne vous faschez point si vous mourez pour elle, Aussi-bien la cruelle Fera bientost mourir tout le monde apres vous.
Liens utiles
- Vincent VOITURE (1597-1648) - Sous un habit de fleurs, la Nymphe que j'adore
- Vincent VOITURE (1597-1648) - Le Soleil ne voit icy ba
- Vincent VOITURE (1597-1648) - Quand Iris aux beaux yeux
- Vincent VOITURE (1597-1648) - Cinq ou six fois cette nuict en dormant
- Vincent VOITURE (1597-1648) - Trois jours entiers, et trois entieres nuits