Vincent VOITURE (1597-1648) - Le Soleil ne voit icy ba
Extrait du document
Vincent VOITURE (1597-1648) - Le Soleil ne voit icy ba Le Soleil ne voit icy bas Rien qui ne cede aux doux appas Dont Caliste nous ensorcelle, Son air n'est pas d'une mortelle, Sa bouche, ses mains, ny ses bras. Ses beaux yeux causent cent trespas, Ils esclairent tous ces climats, Et portent en chaque prunelle Le Soleil. Tout son corps est fait par compas, La grace accompagne ses pas ; En fin Venus n'est pas si belle, Et n'a pas si bien faites qu'elle Les beautez qui ne voyent pas Le Soleil.
Liens utiles
- Vincent VOITURE (1597-1648) - Quand Iris aux beaux yeux
- Vincent VOITURE (1597-1648) - Cinq ou six fois cette nuict en dormant
- Vincent VOITURE (1597-1648) - J'avois de l'Amour pour vous
- Vincent VOITURE (1597-1648) - Pour vos beaux yeux autheurs de mon trespas
- Vincent VOITURE (1597-1648) - Trois jours entiers, et trois entieres nuits