Voltaire écrit dans la conclusion de "Candide" : "Le travail éloigne de nous trois grands maux : l'ennui, le vice et le besoin". Quelles réflexions cette affirmation vous inspire-t-elle ? Vous vous appuierez sur des exemples précis empruntés à vos lectures et a vos expériences personnelles ?
Extrait du document
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Des besoins tels que vivre, se nourrir, respirer, ont-ils vraiment une
qualification en bon ou mauvais ? Ils seraient plutôt simplement nécessaires.
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Nous pouvons alors comprendre l'information donnée par le sage comme suit :
d'une part, le travail nous permet de ne pas avoir certains besoins inutiles,
qui nous pousseraient à vouloir toujours plus (n'oublions pas que Candide est
une apologie du contentement de ce que l'on a).
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D'autre part, par le travail, nous contentons aussi d'autres besoins, ceux qui
justement nous sont nécessaires. Aussi s'en trouvent-ils éloignés. La vision que
le Turc à des maux cités est simple : ce sont eux qui rendent l'homme
malheureux. Par le travail, l'homme peut ne plus y penser.
2. Comment
définir le travail ?
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Le travail se définit comme étant utile à l'homme et produisant quelque chose
d'utile.
Liens utiles
- Dans La Tradition théâtrale, Jean Vilar, metteur en scène (1912-1971), écrit : « Le théâtre n'est pas un divertissement, n'est pas un objet de luxe, mais le besoin impérieux de tout homme et de toute femme. » En un développement composé, argumenté, vous expliquerez et au besoin discuterez cette affirmation de Jean Vilar. Vous appuierez votre travail sur des exemples que vous pourrez trouver dans les spectacles auxquels vous avez assisté comme dans vos lectures théâtrales.
- Dans Les Caves du Vatican, Gide écrit : « Il y a le roman et il y a l'histoire. d'avisés critiques ont considéré le roman comme l'histoire qui aurait pu être, l'histoire comme un roman qui avait eu lieu. Il faut bien reconnaître en effet que l'art du romancier souvent emporte la créance, comme l'événement parfois la défie... ». Vous apprécierez ce jugement en vous appuyant sur des exemples précis empruntés à vos lectures personnelles ?
- François Mauriac écrit dans son journal intime : «J'ai pris le journalisme au sérieux. C'est pour moi le seul genre auquel convienne l'expression de littérature engagée. » Partagez-vous cette conviction du romancier ou, d'après vous, la « littérature engagée » peut-elle revêtir d'autres formes ? Vous appuierez vos réflexions sur des exemples précis.
- Beaucoup de lecteurs pensent que le compte rendu d'une oeuvre par un critique suffit à en donner la connaissance. Or, Alain a écrit, dans ses Propos sur l'esthétique, en 1949 : «Ce que dit l'oeuvre, nul résumé, nulle imitation, nulle amplification ne peut le dire... » Vous examinerez ces deux points de vue opposés, en appuyant votre réflexion sur des exemples précis, empruntés à votre expérience personnelle et à vos lectures.
- Questions sur Phèdre : 1) Décrivez la passion racinienne du personnage (Phèdre) en s'appuyant sur des exemples précis et personnels. 2) De quelle manière le conflit racinien s'exprime t-il ? 3) Phèdre, une héroïne mythique. Montrez-le. Pourquoi ce choix ? 4) En s'appuyant sur une de vos lectures personnelles de Corneille, différenciez le tragique de Corneille à celui de Racine (exemple précis et personnels) 5) Imaginez par écrit une mise en scène moderne de Phèdre.