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Tribune en faveur de l'utilisation des animaux en laboratoires.

Publié le 18/04/2024

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« TRIBUNE EN FAVEUR DE L’EXPERIMENTATION DES ANIMAUX On retrouve des formes d’expérimentation animale dès le IVème siècle avant Jésus-Christ.

En effet, des philosophes tels qu’Aristote, des biologistes et physiciens tels qu’Anaxagore de Clazomènes, pratiquaient déjà des dissections anatomiques sur les animaux, essentiellement sur les singes et les porcs.

Après une absence au Moyen Âge, elle a été explorée à nouveau durant la Renaissance, puis popularisée au XIXe siècle, notamment sous l'impulsion des physiologistes français tels que Claude Bernard.

Dans le domaine de l’expérimentation animale, la directive européenne n°2010/63/UE, révisant la directive n°86/609/CEE du Conseil du 24 novembre 1986 est applicable en France depuis le 1er janvier 2013.L’utilisation des animaux pour des expériences à des fins médicales à toujours exister et aujourd’hui, je prends la parole pour vous rappeler à tous et à toutes, l’importance de ces animaux qui nous permettent de progresser dans le vaste et dangereux milieu qu’est la vie.

En premier lieu, les animaux utilisés ont tous un domaine de travail spécifique que ce soit pour leurs maniabilité génétiquement, leurs compétences à réagir face à la maladie ou bien leurs programmes génétiques qui est très proche de l’Homme.

En France, 70% des animaux élevés et utilisées sont des rongeurs, et dans l’Union européenne les souris, les rats, les poissons et les oiseaux représentent près de 90% des animaux utilisés en recherche scientifique.

Cela peut paraitre conséquent, mais selon l’association spécialisé dans la défense des animaux L214, en 2022 ce sont près d’1 milliard d’animaux qui sont abattus pour l’alimentation humaine, soit 3 millions d’animaux terrestres (poulets, vaches, porcs,) et 200 000 animaux aquatiques, ce qui est plus élevé que le nombre moyen d’animaux utilisés dans la recherche scientifique, en France cela correspond à 2 millions.

La recherche sur les animaux a permis de nombreux progrès dans la médecine, notamment la souris avec laquelle nous partageons 95% de nos gènes, qui a aidé les personnes à atteindre un fort taux de survie contre leurs cancers.

Les recherches animales ont aussi contribué au développement de vaccins contre la Polio, la Tuberculose et contribuent au développement (à partir des réactions atténuées du virus sur les chimpanzés) d’un vaccin contre le virus Ebola.

Les macaques, sont utilisés pour soigner des maladies neurodégénératives tel que l’Alzheimer ou la maladie de Parkinson.

. Les animaux sont aussi utilisés pour évaluer la toxicité potentielle de substances chimiques. Par exemple, des études sur des rats ont été mener pour déterminer les effets à long terme de l'exposition à des produits chimiques présents dans l'environnement ou dans les médicaments. La transplantation d'organes est aussi une zone de recherche où les animaux, permettent l’épanouissement de cette technologie tel que le porc, qui est l’un des meilleurs d’animaux donateurs d’organes en raison de sa disponibilité et de la taille de ses organes qui sont utilisés comme modèles pour étudier la possibilité de xénogreffes (transplantations entre espèces différentes) et développer des techniques pour éviter le rejet immunitaire.

De plus, en France pour mettre en vente un médicament, l’un des points de validation est le fait qu’il soit d’abord tester sur des animaux.

On peut citer le projet VENOMICS qui a pour but de concevoir des nouveaux médicaments en récupérant la salive et le venin de nombreux espèces abeille, serpent, araignée, scorpion, anémones de mer, et même certains poissons.

Ils affichent pour l’instant des résultats prometteurs avec la découverte de 30 à 40 molécules qui seraient pertinentes dans le domaine de la thérapie.

Des méthodes alternatives sont aussi utilisées tel que le précise la règle des 3R instauré en France depuis 2013 s’appliquant aussi dans le cadre de l’Union Européenne, qui est un ensemble de principes utilisés par les chercheurs, les institutions de recherche et comités d'éthique pour encadrer toutes les procédures exécutées dans les laboratoires ; ces principes étant : - Remplacer l’expérimentation sur les animaux ; Il s'agit de remplacer l'utilisation d'animaux par des méthodes alternatives tels que les méthodes in silicio (programme informatique), in vitro. - Réduire le nombre d’animaux ; l’objectif étant de minimiser le nombre d'animaux utilisés pour une expérience, tout en obtenant des résultats significatifs. - Raffiner les expérimentations ; cela consiste à améliorer les méthodes expérimentales pour réduire la douleur et le stress des animaux Cependant, ces méthodes ne sont pas totalement fiables pour qu’elles soient utilisés directement sur l’être humain et doivent encore se développer et perfectionner pour qu’elles remplacent définitivement l’usage des animaux dans la recherche scientifique et qu’elles s’apparentent sûr pour l’Homme.

Elles sont aussi développer à partir de données de modèles animaux , tel que le laboratoire de Fribourg en Allemagne conserve des données concernant les cerveaux de macaques qui aident les chercheurs, scientifiques et même futurs médecin encore en études à relever ce dilemme qui penche plus vers un défi technologique avancé, qu’une efficacité animal ,ainsi les chercheurs ne peuvent pas encore produire des vaccins à.... »

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