La Révolution des œillets au Portugal

« Après près d'un demi-siècle de régime autoritaire sous l'Estado Novo, le régime corporatiste installé au Portugal de 1933 à 1974, des fissures commencent à apparaître. Après 36 ans de règne sans partage sur le Portugal, Salazar est contraint d’abandonner le pouvoir en 1968, et désigne alors Marcelo Caetano, comme successeur. Au même moment, l’empire colonial portugais aspire à l’indépendance : Mozambique, Angola, Cap Vert, les tensions montent et l’armée portugaise s’enfonce dans le bourbier de la guerre coloniale. &Elles mobilisent près de 400 000 soldats et absorbent le quart des dépenses de l’État ce qui met le pays en grande difficulté et épuisent ses ressources. Mais le gouvernement de Marcelo Caetano refuse d’abandonner ses territoires africains.

Le coût de la guerre et la mobilisation des jeunes accroient le mécontentement de la population. Le point de basculement a lieu le 25 avril 1974, lorsqu'un groupe de jeunes officiers militaires, connu sous le nom de Mouvement des forces armées ou (MFA), avec à la tête le général Antonio Spinola, organisent la transmission de la chanson « Grândola, Vila Morena » à la radio.

La chanson interdite par le régime, donne le signal du départ des militaires révoltés du MFA pour s'emparer des points stratégiques de Lisbonne.

Bien que déconseillé, la population lisboète ne reste à l'écart des événements, et se presse dans les rues et pactise avec les soldats en accrochant au bout de leurs fusils des oeillets rouges et blancs, qui deviennent le symbole de l’événement. La singularité de cette Révolution tient au fait que, bien qu'initiée par des militaires, elle reste relativement pacifique ( 6 morts seulement parmi les manifestants) et contribue à restaurer la démocratie au Portugal. En l’espace d’une seule journée, sans effusion de sang, de jeunes officiers, renversèrent le régime autoritaire en place.

En quelques heures, le pouvoir s’est effondré et 41 ans de dictature avaient pris fin. Dès le 26 avril, le général Spinola qui dirige le pays dans un premier temps, proclame la restauration des libertés publiques.

Les prisonniers politiques sont libérés et les exilés rentrent au pays.

Les institutions de l’Estado Novo furent ensuite dissoutes et les colonies gagnèrent leur indépendance. Malgré les tentatives de coup d’État conservateur (mars1975) puis révolutionnaire (novembre1975), le 25 avril 1976, soit deux ans jours pour jours après la Révolution des oeillets, une Constitution est adoptée établissant la Troisième République portugaise: une démocratie parlementaire garants des libertés fondamentales individuelles et du pluralisme politique.

Des élections legislatives sont organisées et sont remportées par le Parti socialiste de Mario Soares qui devient Premier ministre, avant d’être élu président en 1986. CONCLUSION La Révolution des œillets a constitué une rupture majeure dans l'histoire contemporaine portugaise permettant la fin de la dictature la plus longue que l’Europe ait connue au XXe siècle. Ce coup d'État, massivement soutenu par le peuple portugais a débouché sur une période politique instable, marquée par de profondes divisions sur la façon de refonder le Portugal, mais qui, finalement, a profondément changé le visage de celui-ci. Le pays a parcouru un long chemin depuis les jours sombres du régime de l'Estado Novo, et le retour de la démocratie reste un moment déterminant de son histoire. Portugal a connu une révolution pacifique, connue sous le nom de Révolution des œillets, qui a chassé le gouvernement dictatorial d’extrême droite et ouvert la voie à la restauration de la démocratie. Au cours des décennies qui ont suivi le retour de la démocratie, le Portugal est devenu une démocratie stable et prospère.

Il possède une économie dynamique et une société civile florissante, et ses habitants jouissent d'un haut degré de libertés politiques et civiles. Le pays a parcouru un long chemin depuis les jours sombres du régime de l'Estado Novo, et le retour de la démocratie reste un moment déterminant de son histoire. qui renverse le régime de l'Estado Novo de manière relativement pacifique Érigées en modèle politique qui a réussi le passage d’une dictature à une démocratie, ces transitions restent toutefois aujourd’hui l’objet de nombreuses critiques, interrogeant les limites des processus démocratiques dans ce pays. Toutefois, en avril 1974, un coup d'État militaire connu sous le nom de "révolution des œillets" a renversé l'Estado Novo et le Portugal a entamé sa transition vers la démocratie. et non de fomenter un coup d'État puisqu'il ne s'agissait pas de remplacer un pouvoir dictatorial par un autre La révolution des Œillets a la particularité de voir des militaires, porteurs d'un projet démocratique (mise en place d'un gouvernement civil, organisation d'élections libres et décolonisation), renverser un régime, sans pour autant instaurer un régime autoritaire. La révolution des œillets apparut ainsi comme un modèle de passage de la dictature à un régime démocratique, même si la suite des événements, et notamment la tentative de coup d'État du général Spínola, en 1975, montra que les tendances dictatoriales n'avaient pas totalement disparu. L'un des principaux défis que doit relever le nouveau gouvernement démocratique est la situation économique du pays.

Le Portugal a été isolé et sous-développé pendant de nombreuses années sous l'Estado Novo, et la transition vers la démocratie a entraîné de nouveaux défis économiques.

Afin de relever ces défis, le gouvernement a mis en œuvre une série de réformes économiques et a ouvert le pays aux investissements étrangers. Malgré ces défis, le retour de la démocratie au Portugal a été un succès.

Le pays est devenu une démocratie stable et prospère, et s'est intégré à l'Union européenne.

Il est également devenu une destination touristique majeure, connue pour ses belles plages, sa culture vivante et sa délicieuse cuisine. En conclusion, le retour de la démocratie au Portugal a été un processus long et difficile, mais il a finalement été un succès.

Le pays a relevé de nombreux défis.... »