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médias débat hggsp Guerre Indochine

Publié le 19/06/2023

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« Guerre Indochine contextualisation : La guerre d'Indochine s'est déroulée de 1946 à 1954.

Elle concernait essentiellement le Viêt Nam.

Elle opposait l'armée française aux troupes du mouvement Viêt Minh (rassemblement des nationalistes et des communistes vietnamiens).

Après la courte occupation par les Japonais à la fin de la Seconde Guerre mondiale, la France tente de maintenir militairement sa domination coloniale dans les pays de la péninsule indochinoise (Tonkin, Annam, Cochinchine, Laos et Cambodge).

Malgré l'aide américaine, la France ne parvient pas à vaincre le Viêt Minh qui est soutenu par la Chine devenue communiste en 1949.

L'armée française est sévèrement battue en mai 1954. Par les accords de Genève de juillet 1954, la France reconnaît l'indépendance des pays indochinois et accepte la division du Viêt Nam en deux pays. Guerre Vietnam contextualisation : La guerre du Viêt Nam a eu lieu entre 1963 et 1975.

Elle opposa le Viêt Nam du Sud, soutenu par les États-Unis, au Viêt Nam du Nord et aux mouvements indépendantistes du sud, aidés par la Chine et l'URSS.

La guerre du Viêt Nam faisait suite à la guerre d'Indochine, qui mena à la constitution de deux états opposés idéologiquement : le nord communiste d'Hô Chi Minh et le sud nationaliste et soutenu par les États-Unis dans le contexte de la Guerre froide.

La guerre du Vietnam prit la forme d'une guérilla et provoqua la destruction du pays.

En 1973, les États-Unis s'engagent à retirer leurs troupes : les conséquences furent la réunification du Viêt Nam et la proclamation d'une République socialiste du Vietnam communiste en 1976. MEDIAS Ils ont pour consigne de valoriser les soldats américains en les filmant dans leurs quotidiens.

Les films mettent en scène la force du soldat américain en toutes situation mais pas les atrocités commises alors que les soldats vietnamiens sont rarement représentés ou seulement en cadavres. Les films sont acheminés par avion et montés avec un décalage générateur d’interversion et d’anachronisme, d’autant que les chaînes sélectionnent les séquences les plus saisissantes sans fournir de commentaire très explicite.

Les nouvelles, données séparément sur les radios, peuvent enfin contredire les images que voient les téléspectateurs, outre que les messages et autres informations officielles fournis par l’Exécutif fédéral ajoutent à la confusion des esprits.

Les interviewers et les journalistes étaient une entrée intéressante à exploiter car les Etats-Unis pouvaient ainsi contrôler leurs nouvelles pour faire croire à leur héroïsme.

Contrôler les médias, c’est contrôler l’opinion publique mais ce phénomène faire taire certains faits.

Nous avons eu par exemple de nombreuses censures comme le massacre de tout un village en 1968 qui fut reconnu qu’un an après.

Cette propagande pro américaine veut glorifier son armée, et sa politique, même si c’est au prix de la vérité.

Souvenons-nous de l’affaire Pentagon Papers qui a dévoilé des documents secrets sur les stratégies militaires sur ce conflit, décrédibilisant le gouvernement Nixon, et de ce fait l’opinion publique s’est inversée.

On voit le cheminement de la pensée publique, qui petit à petit, vis-à-vis de ce qu’ils entendent, changement de pensées.

On peut penser que les médias ne sont pas totalement sous emprise et que certains faits remontent aux yeux de tous, ce qui expliquerait ce changement progressif d’opinion politique.

Durant la guerre la participation des soldats est aussi en déclin.

En effet en 1968 il y avait près de 530 000 soldats Américains dans le conflit et en 1972 il n’y en avait plus que 24 000 environ. Les médias auraient permis d'entraîner le mouvement contestataire contre cette guerre, les journalistes jouant alors un rôle de dénonciateurs. Massacre My lai : La compagnie à l’origine du massacre arrive au Vietnam à la fin de 1967.

En quelques mois, la moitié de ses soldats se font tuer lors d’embuscades ou par des mines.

La troupe carbure à la vengeance de ses camarades morts et veut pourchasser et enlever la vie à tous les sympathisants de l’ennemi.

À la fin de 1969, les Américains apprennent avec révolte le massacre de My Lai dans les journaux.

À une époque où environ 1500 Américains meurent par mois au Vietnam, il y a un déclin de confiance envers les institutions politiques et militaires américaines. Pentagon Papers : Il s'agit de 47 volumes totalisant 7 000 pages secret-défense émanant du département de la Défense à propos de l'implication politique et militaire des États-Unis dans la guerre du Viêt Nam de 1955 à 1971.

Les papiers révèlent, entre autres, que le gouvernement américain a délibérément étendu et intensifié la guerre du Viêt Nam en menant des bombardements secrets sur le Laos, des raids le long du littoral vietnamien, et en engageant les Marines dans des actions offensives, avant leur engagement officiel.

Ces révélations ont ébranlé la confiance de l'opinion et contrecarré l'effort de guerre du gouvernement Nixon. Kim phuc par Nick Ut Les habitants du village de Trang Bang viennent d'être victimes d'une frappe de napalm et ils fuient ; la petite fille a ôté ses vêtements en feu alors qu'une partie de son corps vient d'être brûlée.

Cette séquence est filmée et diffusée le soir même par plusieurs chaînes de télévision (ABC puis NBC).

Le lendemain, la photographie prise par Nick Ut pour le compte de l'Associated Press apparaît en première page du New York Times, du Washington Post et du London Times.

Elle devient très vite une icône de la guerre du Vietnam mais aussi, bien au-delà, une image-référence des atrocités de guerre saisies par le photojournalisme.

Cinquante ans plus tard, la photo Napalm Girl continue à faire le tour de la planète.

La puissance du message qu’elle fait passer continue d’interpeller l’opinion publique mondiale, qui ne peut rester insensible face aux visages terrifiés de ces enfants.

Mais elle en a montré l'atrocité absolue.

Elle reste gravée dans les mémoires. Guerre Syrie : Cela fait un bon moment que la Syrie est devenue le conflit le plus dangereux du monde pour les journalistes.

Les presque sept ans de violence ont transformé ce pays en la scène d’une guerre de plus en plus complexe qui a mis à l’épreuve des médias en crise. Des reporters précarisés, des attaques directes contre la couverture informative, et des agendas médiatiques confrontés à un conflit clairement dynamique, avec des alliances changeantes, que beaucoup de médias occidentaux se sont entêtés à raconter comme un contentieux entre bons et méchants.

Des journalistes devenus objectif de guerre, et des responsables soumis au dilemme de choisir entre la frustration de ne pas pouvoir informer sur le terrain, le poids des stratégies de communication gouvernementales et la complexité d’un conflit avec une multiplicité d’acteurs et d’intérêts. Tandis que d’autres reporters indépendants ont dénoncé qu’on leur a même offert la misère de 45 euros par chronique envoyée depuis une zone de guerre en Syrie.

Mais, même ceux ayant la capacité économique suffisante et la volonté éditoriale de se trouver sur le terrain doivent faire face, à la persécution contre une presse de plus en plus gênante pour les intérêts politiques, mais aussi criminels, financiers ou de manipulation des parties en conflit, qui vont multiplier exponentiellement les risques pour les journalistes déplacés en Syrie et dissuader les directeurs et responsables des médias de miser sur l’information de première main.

Les affaires d’enlèvement, d’attaques et même d’exécutions de journalistes se sont succédées et intensifiées.

Dans ce processus, les médias ont sacrifié leur capacité de contrôle et de vérification directe des sources d’information. 2e guerre du Congo « Dans l'est de la RDC, la violence actuelle découle principalement de la crise des réfugiés qui a entraîné la fuite de nombreux individus impliqués dans le génocide de 1994 contre les Tutsis au Rwanda vers l'est de la RDC, formant des groupes armés tels que les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) qui est toujours active dans l'est de la RDC ».

C’est à la suite du génocide au Rwanda en 1994 que la situation en République Démocratique du Congo s’est dégradée.

Les rebelles rwandais ont franchi la frontière congolaise et se sont vengés en massacrant, à leur tour, les Hutus qui s’y étaient réfugiés.

Est-ce que la culpabilité éprouvée par les Etats occidentaux quant au génocide rwandais les a amenés à adopter une politique pro-rwandaise laissant ainsi le champ libre aux rebelles rwandais ? La communauté internationale a laissé le génocide au Rwanda se produire.

Et les génocidaires du Rwanda ont traversé la frontière et atteint le Congo et le Congo est devenu la victime de ce qui est arrivé au Rwanda, et de ce que la communauté internationale n’a pas fait pour l’arrêter.

Depuis la violence en Afrique n’a fait qu’escalader. Et les Occidentaux dans tout cela ? La culpabilité des dirigeants américains et européens quant au génocide au Rwanda les a poussé à mener une politique pro-Rwanda, laissant les rebelles rwandais passés du côté congolais libre de faire ce qu’ils voulaient, aidés par des alliés ougandais et du Burundi… Un génocide est en cours, plus de 6 millions de personnes (dont la pour la moitié des enfants de moins de 5 ans !) ont.... »

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