Synthèse Déviance I. et II.

« Synthèse Déviance I.

et II. Lexique : - - - Déviance : Elle a pour objet les comportements transgressant les normes juridiques (délinquance) et sociales.

Ainsi, la déviance ne se limite pas qu’à l’étude de la délinquance.

Les normes étant relatives (à une période, à un groupe social, à une culture …), la déviance l’est également.

Pour aller plus loin : Il existe trois types d’approches de la déviance.

La première approche conçevait la déviance comme le résultat de caractéristiques physiques individuelles ou collectives.

Par exemple, au XIXème siècle, Césare Lombroso donne une explication biologique de la déviance : le crime est congénital, il relève de la pathologie.

Cette conception n’est plus retenue aujourd’hui par les sociologues.

La seconde conception est celle du déterminisme social, d’Emile Durkheim.

Selon lui, le crime est un fait social normal.

La hausse du taux de criminalité, considérée comme pathologique, résulte du défaut de régulation sociale, source d’anomie et donc de comportements non conformes à la norme.

La dernière conception conçoit la déviance comme le produit des interactions entre les individus : on privilégie dans l’analyse la réaction suscitée par la transgression de la norme plutôt que l’acte de transgression (approche compréhensive).

Les sociologues de la seconde école de Chicago mettent en avant le rôle déterminant des interactions sociales dans la construction de la déviance. Carrière déviante : Pour Howard Becker, sociologue de la deuxième école de Chicago, la déviance est un acte publiquement qualifié comme tel.

Elle résulterait d’une succession d’interactions formant le processus de la carrière déviante au cours de laquelle l’individu fait l’objet d’un étiquetage.

“ Le déviant est.... »