120 résultats pour "james"
- Une société qui se mécanise a plus que jamais besoin, pour sauver les personnes, de la poésie libératrice » écrit Jean Onimus dans La Connaissance poétique. Pensez-vous que la poésie, dans ses expressions les plus variées, peut jouer un tel rôle dans la vie moderne ? Justifiez votre réponse par des exemples précis.
- « C'est propre la tragédie. (...) Et puis surtout c'est reposant la tragédie, parce qu'on sait qu'il n'y a plus d'espoir, le sale espoir ; qu'on est pris, qu'on est pris comme un rat, avec tout le ciel sur notre dos, et qu'on n'a plus qu'à crier, pas à gémir, non, pas à se plaindre, - à gueuler à pleine voix ce qu'on avait à dire, qu'on avait jamais dit et qu'on ne savait peut-être même pas encore ». Dans quelles mesures cette définition de la tragédie correspond-elle à Phèdre de Racin
- Écrivez un apologue en prose ayant pour morale la phrase de Cioran : La misère n'est pas un état transitoire : elle coïncide avec la certitude que, quoi qu'il arrive, vous n'aurez jamais rien, que vous êtes né en deçà du circuit des biens, que vous devez combattre pour respirer, qu'il faut conquérir jusqu'à l'air, jusqu'à l'espoir, jusqu'au sommeil.
- « Si un homme n'a jamais lu les bons auteurs, les livres qui bouleversent les coeurs et les intelligences de millions de lecteurs, s'il ne peut réciter une ou deux douzaines de vers de son poète favori - n'en aurait-il qu'un - celui-là est condamné à l'indigence spirituelle, à vivre à « mi-coeur » ; il se prive d ; il se prive dune part immense des joies que procure la connaissance du beau ». Lev Kassil, le Courrier de l'Unesco, février 1968. Vous vous interrogerez sur ce jugement en v
- Etudiez ces réflexions d'Alfred de Vigny sur la vérité dans l'art : « L'ART ne doit jamais être considéré que dans ses rapports avec sa BEAUTE IDÉALE. Il faut le dire, ce qu'il y a de VRAI n'est que secondaire; c'est seulement une illusion de plus dont il s'embellit, un de nos penchants qu'il caresse. Il pourrait s'en passer, car la VÉRITÉ dont il doit se nourrir est la vérité d'observation sur la nature humaine, et non l'authenticité du fait. Les noms des personnages ne font rien à la
- Le monde romanesque n'est que la correction de ce monde-ci, suivant le désir profond de l'homme. Car il s'agit bien du même monde. La souffrance est la même, le mensonge et l'amour. Les héros ont notre langage, nos faiblesses, nos forces. Mais eux, du moins, courent jusqu'au bout de leur destin et il n'est même jamais de si bouleversants héros que ceux qui vont jusqu'à l'extrémité de leur passion. Commentez ce propos.
- Jean Rouaud écrit : Nous n'avons jamais vraiment écouté ces vieillards de 20 ans dont le témoignage nous aiderait à remonter les chemins de l'horreur. Entre ce témoignage vécu et la fiction, quel est selon vous,l e meilleur moyen de dénoncer la guerre ? Vous développez votre opinion en prenant appuis sur l'ensemble du corpus et sur d'autres oeuvres (littéraires, cinématographiques, picturales) que vous avez abordées en classe ou personnellement.
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Hugo, Victor - La Légende des Siècles - HORS DES TEMPS - LA TROMPETTE DU JUGEMENT
« Alors un grand roi d'effrayeur Viendra pour juger le monde. » C'est ainsi que Michel de Nostredame, dit « Nostradamus », dans un quatrain d'une de ses Centuries annonce l'arrivée sur terre de l'Etre Suprême, le Créateur, Celui qui, ayant donné à l'Homme le pouvoir de se libérer du péché originel, viendra le juger, lui et toute sa descendance. Certes, ce « Jugement dernier », annoncé par les prophètes, a fasciné les anciens, inspiré les romantiques, et effrayé les modernes. Craint par certains,...
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Vauvenargues a dit: «Pour exécuter de grandes choses, il faut vivre comme si l'on ne devait jamais mourir. »
Vauvenargues a dit: «Pour exécuter de grandes choses, il faut vivre comme si l'on ne devait jamais mourir. » Introduction : « Le soleil ni la mort ne se peuvent regarder en face. » Ce mot de La Rochefoucauld aurait pu être longuement médité par Vauvenargues, puisque cet h o m m e courageux jusqu'à la témérité passa la moitié d e sa vie à risquer la mort sans y succomber — et l'autre moitié à méditer sur le thème d e la mort lorsque son état d e santé ne lui permettait plus d e continuer à viv...
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Kleber Haedens écrivait dans Paradoxe sur le roman : « Il est très dangereux de lier le sort d'une oeuvre d'art au sort d'une époque. Ce que nous voyons de notre époque n'est sans doute pas ce que les siècles futurs en verront... Les grandes oeuvres ne sont jamais essentiellement une peinture des moeurs. » Sans vous en tenir nécessairement au roman, vous vous demanderez quelle place occupe, dans les oeuvres littéraires et artistiques que vous choisirez d'analyser, le témoignage sur leu
Kleber Haedens écrivait dans Paradoxe sur le roman : « Il est très dangereux de lier le sort d'une œuvre d'art au sort d'une époque. Ce que nous voyons de notre époque n'est sans doute pas ce que les siècles futurs en verront... Les grandes œuvres ne sont jamais essentiellement une peinture des mœurs. » Sans vous en tenir nécessairement au roman, vous vous demanderez quelle place occupe, dans les œuvres littéraires et artistiques que vous choisirez d'analyser, le témoignage sur leur époque. La...
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Les mains d'Elsa par Louis ARAGON
Introduction. 1. a) Aragon, poète surréaliste, a écrit de nombreux poèmes adressés à sa femme Eisa. b) Les mains d'Eisa, poème tiré du recueil Le Fou d'Eisa (1964). Thème de la femme qui apaise et sauve le poète par son amour. 2. Annonce de plan. I. L'angoisse du poète. II. Le rôle de la femme. III. La transfiguration par la prière. I. L'angoisse du poète. A. Les degrés de l'angoisse. Une montée dans l'angoisse, qui vient progressivement. 1. « L'inquiétude ». 1er stade : absence de tranquillité,...
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Guy de Maupassant
Guy de Maupassant Un de ces soirs de tristesse où le destin se révèle à ceux qu'il doit accabler, Maupassant s'écria : “ J'aurai passé comme un météore... ” Du météore, en effet, sa vie eut l'éclat et la brièveté. Dix ou douze ans, il a brillé ; l'homme, terrassé par la folie, s'est éteint tragiquement. L'œuvre est restée, et si la mode capricieuse s'en est éloignée ici, cette œuvre conserve à l'étranger un renom qui ne cesse point de grandir ; les traductions se multiplient, les travaux univer...
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Le thème de tout roman, c'est le conflit d'un personnage romanesque avec des choses et des hommes qu'il découvre en perspective à mesure qu'il avance, qu'il connaît d'abord mal et qu'il comprend jamais tout à fait. Commentez cette pensée d'Alain ?
I Tout roman est initiatique _Le roman est en soi narration, c'est-à-dire qu'il est le récit créé par le regard d'un personnage, assimilable ou non à l'auteur, porté sur un monde réel ou fictif. De ce point de vue, l'aspect conflictuel du personnage avec les choses et les hommes s'avère être une véritable nécessité. L'Education sentimentale de Flaubert représente de ce point de vue un cas limite, puisque la particularité de son héros, Frédéric Moreau, est se trouver systématiquement extérieur au...
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Molière fait dire à Dorante dans la Critique de l'École des femmes : « C'est une étrange entreprise que celle de faire rire les honnêtes gens. » Commenter cette formule en montrant de quelle manière Molière fait rire les honnêtes gens. ?
PLAN DÉTAILLÉ A l'époque où, dans la Critique de l'École des femmes, il tait exposer sur la scène par un de ses personnages, Dorante, sa conception de la comédie, Molière se trouve à une étape essentielle de sa carrière. C'est la première fois qu'avec L'École des femmes il vient de réaliser pleinement sa conception de la haute comédie qui s'attache à peindre les ridicules humains. Il ne délaisse pas d'ailleurs pour autant les procédés plus grossiers du comique traditionnel, mais il les fait larg...
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Voltaire : Candide : Chapitre 30
INTRODUCTION Tout au long de Candide, dont cet extrait annonce la conclusion, Voltaire s'est attaché à réfuter l'optimisme systématique des philosophes allemands Leibniz et Wolf. Pour ces derniers, le monde, tel qu'il avait été créé par Dieu, était le meilleur des mondes possibles et il allait même s'améliorant. Candide, garçon doux et timide, pénétré des principes de son maître Pangloss, lui-même disciple de Leibniz, a parcouru le monde et vécu mille et une aventures infirmant les théories en l...
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Discutez de l'affirmation de Victor Hugo : ...ton libérateur, c'est le livre ?
La citation est extraite du poème A qui la faute de Victor Hugo. Elle est prononcée par un révolutionnaire qui surprend son camarade en train d'incendier une bibliothèque (pendant la Commune de 1870). La notion de « libération » se voit donc d'emblée rattachée à sa signification politique. Pourtant, le texte écrit exerce sur les individus une puissance qui n'épargne aucun domaine, et qu'il serait tentant de considérer non pas comme un « guide », mais comme une tyrannie. Quelle est donc cette lib...
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Dans l'apologue, qu'est-ce qui selon vous importe le plus: le récit ou la morale ?
Analyse du sujet et problématisation C e sujet comporte trois mots-clés : apologue, récit et morale L'apologue est un discours narratif, souvent allégorique, en vers ou en prose ayant une fonction démonstrative et une visée argumentative et renfermant des enseignements dont le lecteur tire une morale pratique. Il englobe différentes formes de textes, comme la fable, le conte, l'utopie, la parabole, le mythe ou encore l'exemplum. C oncernant notre sujet on s'appuiera sur les apologues comportant...
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Nicolas Gogol
Nicolas Gogol Fils de modestes propriétaires terriens, N.V. Gogol naquit à Sorotchinsk, en Ukraine. Dés l'école, l'adolescent prend conscience de ses forces : il ne sera pas relégué, dit-il, “ parmi ceux qui ne sortiront jamais de leur obscurité ”. Mais il songe à une brillante carrière administrative, nullement à la littérature. Ses études terminées, Gogol part pour Pétersbourg où il obtient un petit emploi. C'est alors seulement qu'afin d'augmenter ses maigres ressources, il se met à écrire. L...
- « Ah ! monsieur, reprit elle, il n'y a dans le monde une autre aventure pareille à la mienne; il n'y a point une autre femme capable de la même chose. Le hasard ne peut l'avoir fait inventer; on ne l'a jamais imaginée et cette pensée n'est jamais tombée dans un autre esprit que le mien ». Cette exclamation de Madame de Clèves vous parait elle rendre compte du statut du personnage dans le roman du Moyen Age à nos jours ?
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Écrivez soit un conte soit une fable dont la morale sera la suivante : « On ne peut répondre de son courage quand on n'a jamais été dans le péril ». François de La Rochefoucauld
Écrivez soit un conte soit une fable dont la morale sera la suivante : « On ne peut répondre de son courage quand on n'a jamais été dans le péril ». François de La Rochefoucauld Cet apologue doit être écrit en prose, il doit faire au minimum une trentaine de lignes, et doit être inséré dans un discours explicatif comportant une entrée en matière, une présentation de l'anecdote et une conclusion. Nicolas était un enfant prétentieux. Il se vantait tout le temps d'être le plus brave. Dans la bande...
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l'étude a toujours été pour moi le souverain remède contre les dégoûts de la vie, n'ayant jamais eu de chagrin qu'une heure de lecture n'ait dissipé (Montesquieu) ?
Montesquieu était l'homme le plus équilibré qui fût jamais. C'était un intellectuel, comme nous dirions maintenant, non un sentimental, ni un passionné. Et comme il commence par nous déclarer : Je n'ai jamais eu de chagrin, encore moins d'ennui, nous ne nous étonnons pas de l'entendre dire : L'étude a toujours été pour moi.... N'allons pas croire, cependant, que cette pensée ne nous révèle qu'un trait de caractère. I. Sens précis des mots. Au lieu de nous récrier sur le manque de coeur et la séc...
- Dans Je n'ai jamais appris à écrire ou les incipit, Louis Aragon écrit : Jamais je n'ai écrit une histoire dont je connaissais le déroulement, j'ai toujours été, écrivant, comme un lecteur qui fait la connaissances d'un paysage ou de personnages dont il découvre le caractère, la biographie, la destinée [...]. C'est ainsi que tout découle des premières lignes du livre, que le détail me force la main, me tourne l'esprit. Pensez-vous que ces réflexions, qui définissent l'auteur, et donc l
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Une société qui se mécanise a plus que jamais besoin, pour sauver les personnes, de la poésie libératrice, écrit Jean Onimus dans la Connaissance poétique. Qu'en pensez-vous ?
Introduction Contradiction entre la société moderne et le monde de la poésie ? Citation de la réflexion de Jean Onimus : « Une société qui se mécanise a plus que jamais besoin, pour sauver les personnes, de la poésie libératrice. » Caractères de la société moderne et conséquences négatives de la mécanisation dans la vie des hommes : déshumanisation (l'homme dans ce qu'il a de plus essentiel menacé par la machine) ; froideur — impassibilité — bruit (de la machine) ; aliénation (l'homme prisonnier...
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Racine (1639-1699), Bérénice (1670) - Acte IV, scène 5
DISSERTATION REDIGEE Titus, écartelé entre son amour pour Bérénice et son devoir de souverain, ne peut fuir éternellement un choix dont l'incertitude fonde le tragique de cette tragédie sans meurtre, ni sang versé. Il lui faut affronter son destin, assumer une ambition qui sacrifie son amour, et surtout faire face enfin à celle qui s'épuise à ne pas vouloir comprendre le sens d'une fuite et d'une absence pourtant trop significatives. Ils parlent enfin ; l'empereur annonce sans équivoque : « Mais...
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Montesquieu confie dans ses Cahiers : « l'étude a été pour moi le souverain remède contre les dégoûts, n'ayant jamais eu de chagrin qu'une heure de lecture ne m'ait ôté ». qu'en pensez-vous ? Quel rôle assignez-vous vous-même à la lecture dans votre vie d'adolescent d'aujourd'hui (divertissement, enrichissement moral, intellectuel...) ?
Montesquieu était l'homme le plus équilibré qui fût jamais. C'était un intellectuel, comme nous dirions maintenant, non un sentimental, ni un passionné. Et comme il commence par nous déclarer : Je n'ai jamais eu de chagrin, encore moins d'ennui, nous ne nous étonnons pas de l'entendre dire : L'étude a toujours été pour moi.... N'allons pas croire, cependant, que cette pensée ne nous révèle qu'un trait de caractère. I. Sens précis des mots. Au lieu de nous récrier sur le manque de coeur et la séc...
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Jean de SPONDE (1557-1595) - Si c'est dessus les eaux que la terre est pressée
Jean de SPONDE, « Si c est dessus les eaux que la terre est pressée ». 1. Si c'est dessus les eaux que la terre est pressée, 2. Comment se soutient-elle encor si fermement, 3. Et si c'est sur les vents qu'elle a son fondement, 4. Qui la peut conserver sans être renversée ? 5. Ces justes contrepoids qui nous l'ont balancée 6. Ne penchent-ils jamais d'un divers branlement ? 7. Et qui nous fait solide ainsi cet élément, 8. Qui trouve autour de lui l'inconstance amassée ? 9. Il est ainsi, ce corps...
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Les écrivains français ont toujours eu le goût des écoles. Toujours ils ont aimé à se regrouper autour d'un terme abstrait: classicisme, romantisme, réalisme, naturalisme, symbolisme, existentialisme. A la vérité, les frontières de ces concepts sont confuses. Les grands écrivains ne sont jamais les prisonniers d'une doctrine, même lorsqu'ils en sont les parrains. Leur puissance de création fait éclater les cadres. Vous commenterez ces lignes d'André Maurois ?
Introduction. — (Placer tout de suite le débat sur le terrain historique.) Qui étudie l'histoire de notre littérature est à la fois aidé et déconcerté par la présence un peu voyante d'étiquettes sous lesquelles on groupe les auteurs : aidé, parce que l'écrivain français, sauf exceptions assez rares, n'est pas un isolé, qu'il prend volontiers sa force dans ou contre des courants littéraires par rapport auxquels il entend se définir; déconcerté aussi, parce que, dans la pratique, une fois qu'on s'...
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La puissance de l'espoir - Paul Eluard, le temps déborde
* La puissance de l’espoir * « Autant parler pour avouer mon sort : Je n’ai rien mien, on m’a dépossédé Et les chemins où je finirai mort Je les parcours n esclave courbé ; Seule ma peine est ma propriété : Larmes, sueurs et le plus dur effort. Je ne suis plus qu’un objet de pitié Sinon de honte aux yeux d’un monde fort. J’ai de manger et de boire l’envie Autant qu’un autre à en perdre la tête ; J’ai de dormir l’ardente nostalgie : Dans la chaleur, sans fin, comme une bête. Je dors trop peu, ne...
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PASCAL, Pensées (1670)
PRESENTATION DES "PENSEES" DE PASCAL Pascal (1623-1662) rédige les Pensées durant les dernières années de sa vie ; il collectionne sur de petits papiers les éléments d'une oeuvre à visée apologétique. Le texte sera publié une première fois de manière posthume par ses proches de l'abbaye de Port Royal, foyer de la pensée janséniste, et ne cessera d'être remanié par des éditions successives (nous choisissons ici le classement établi par Lafuma). L'oeuvre est originale tant par les aléas éditoriaux...
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Adam Mickiewicz
Adam Mickiewicz 1798-1855 Quel poète aurait pu rêver d'une vie plus belle, d'un destin plus magnifique que celui de Mickiewicz ? Non pas que son existence ait été riche en conflits dramatiques, en hauts et bas spectaculaires, qu'elle ait été marquée de la démesure chère aux Romantiques de son temps. Au contraire, vue superficiellement, elle a plutôt manqué de pittoresque. Les astres bienveillants semblent avoir protégé le poète, amortissant les chocs extérieurs. S'il a connu des persécutions, el...
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L'abbaye de Thélème (Rabelais, Gargantua, 1534.)
Rabelais, Gargantua, chapitre LVII, L’abbaye de Thélème (orthographe modernisée). Toute leur vie était dirigée non par les lois, statuts ou règles, mais selon leur bon vouloir et libre-arbitre. Ils se levaient du lit quand bon leur semblait, buvaient, mangeaient, travaillaient, dormaient quand le désir leur venait. Nul ne les éveillait, nul ne les forçait ni à boire, ni à manger, ni à faire quoi que ce soit... Ainsi l'avait établi Gargantua. Toute leur règle tenait en cette clause : FAIS CE QUE...
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En quoi la littérature peut-elle favoriser le progrès social ?
Sujet : En quoi la littérature peut-elle favoriser le progrès social ? Discussion : la question porte sur le problème de l' »utilité » d e la littérature : doit-elle être définie comme un art d'agrément, un divertissement, ou peut-on considérer qu'elle joue un rôle politique et social, qui contribuerait à l'avancée de la réflexion et de la compréhension ? Suggestion de plan : Première partie : La littérature, un instrument de la prise de conscience Historiquement, la littérature a joué un rôle q...
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Rousseau avait critiqué durement les fables De la Fontaine les jugeant trop complexes et utilisant des exemples mal adaptés tandis que Erasme avait applaudit l'efficacité de L'apologue. Quelle est, selon vous, la portée éducative de L'apologue ?
Analyse du sujet et problématisation Ce sujet oppose deux points de vue différents sur la finalité didactique de l'apologue : celui de Rousseau qui se présente comme sceptique à la portée didactique de la fable chez La Fontaine, et, celui d'Erasme qui, au contraire, applaudit son efficacité. La question posée interroge la portée éducative de l'apologue. L'apologue est un discours narratif, souvent allégorique, en vers ou en prose ayant une fonction démonstrative et une visée argumentative et ren...
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Céline, Voyage au bout de la nuit :
Céline, Voyage au bout de la nuit : "Donc pas d'erreur ? Ce qu'on faisait à se tirer dessus, comme ça, sans même se voir, n'était pas défendu ! Cela faisait partie des choses qu'on peut faire sans mériter une bonne engueulade. C'était même reconnu, encouragé sans doute par les gens sérieux, comme le tirage au sort, les fiançailles, la chasse à courre!... Rien à dire. Je venais de découvrir d'un coup la guerre tout entière. J'étais dépucelé. Faut être à peut près seul devant elle comme je l'étais...
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Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - Melancholia
Demande d'échange de corrigé de Faramond Victor ([email protected]). Sujet déposé :Commentaire rédigé sur Mélancholia de Victor Hugo. Le poème Mélancholia, apparaît dans le recueil des Contemplations, au livre III, dans la section « Les luttes et les Rêves », écrit et publié par Victor Hugo en avril 1856. Le poète engagé dans les causes sociales de son époque, dénonce dans ce texte le travail des jeunes enfants, soumis à la folie des hommes cupides. Nous allons étudier les différents moyens utilis...
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L'expressionnisme et l'irréalisme
L'expressionnisme et l'irréalisme Tout vrai poète, disait Gérard Manley Hopkins, doit être original : l'originalité est la condition du génie poétique, si bien que tout poète est comme une espèce dans la nature, non comme un individu générique, et ne peut jamais avoir de récurrence. N'est-ce pas là cette douce, cette ravissante étrangeté que Walter Pater comparait à la floraison unique de l'alors ? Et n'est-ce pas également cette " patrie perdue " dont Proust nous dit que tout artiste véritable...
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Marquise de Sévigné
Marquise de Sévigné D'où vient cette étonnante popularité, chez nous, de la Divine Marquise ? Elle fait partie de la si petite minorité des écrivains qui, célèbres de leur temps, ne connurent jamais l'oubli ni l'injuste décri de la postérité. Ainsi que V illon, elle ne cessa jamais d'être lue. Ses détracteurs mêmes qui n'en a, dans le monde des lettres ? lui rendent hommage. Duhamel, sous le couvert de Salavin, raconte comment un professeur de littérature haïssait Mme de Sévigné qu'il appelait :...
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Giuseppe Ungaretti
Giuseppe Ungaretti “ L‘auteur n'a pas d'autre ambition (et il croit que les grands poètes non plus n'en ont pas d'autre) que de laisser de soi une belle biographie. ” C 'est en ces termes qu'Ungaretti présentait en 1931 la réédition de l'A llegria écrit entre 1914 et 1919. On ne peut mieux marquer quels rapports s'établissent entre la vie et l'œuvre d'un artiste. Loin que son œuvre raconte les accidents de son existence, traduise ses expériences quotidiennes, c'est la préoccupation constante de...
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Li T'ai-po
Li T'ai-po 701-762 Li T'ai-po, "le poète immortel", vécut à l'époque T'ang, la plus féconde de l'histoire des lettres chinoises. C'était un artiste vagabond, aimant l'exubérance et le vin, la vie délicate de la cour et les "longues conversations entre amis dans la solitude des campagnes". Son oeuvre atteignit une telle perfection, fixa d'une manière si définitive les formes de la poésie chinoise que les générations qui suivirent se contentèrent de l'imiter sans avoir jamais l'espoir d'égaler son...
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Camus et l'absurdité du monde
Voici des arbres et je connais leur rugueux, de l'eau et j'éprouve sa saveur. Ces parfums d'herbe et d'étoiles, la nuit, certains soirs où le cœur se détend, comment nierais-je ce monde dont j'éprouve la puissance et les forces ? Pourtant toute la science de cette terre ne me donnera rien qui puisse m'assurer que ce monde est à moi. Vous me le décrivez et vous m'apprenez à le classer. Vous énumérez ses lois et dans ma soif de savoir, je consens qu'elles soient vraies. Vous démontez son mécanisme...
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Victor Hugo
Victor Hugo En ces trente dernières années, Hugo, après avoir connu auprès du public une faveur sans précédent dans l'histoire des lettres françaises, est tombé en disgrâce auprès des esprits distingués qui lui reprochent un manque d'intelligence, un manque de goût et une facilité, au plus mauvais sens du mot, qui feraient de lui une sorte d'industriel de l'alexandrin. Il est vrai que, dans certaines parties de son oeuvre, il a pu mériter de semblables reproches, mais cela ne doit pas faire oubl...
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Jean-Paul Sartre
Jean-Paul Sartre "Qu'il écrive ou qu'il travaille à la chaîne, qu'il choisisse une femme ou une cravate, l'homme manifeste : il manifeste son milieu professionnel, sa famille, sa classe et, finalement, comme il est situé par rapport au monde entier, c'est le monde qu'il manifeste." (Présentation des Temps modernes.) Si l'homme est, par nature, un "manifestant", la littérature qui l'exprime ne peut se proposer d'autre tâche que de dire cette manifestation, à tous ses niveaux : il n'est pas de gen...
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Voltaire, Micromégas, chapitre 5 - EXPERIENCES ET RAISONNEMENTS DES DEUX VOYAGEURS
Voltaire, Micromégas, Chapitre 5. Expériences et raisonnements des deux voyageurs Micromégas étendit la main tout doucement vers l'endroit où l'objet paraissait, et avançant deux doigts, et les retirant par la crainte de se tromper, puis les ouvrant et les serrant, il saisit fort adroitement le vaisseau qui portait ces messieurs, et le mit encore sur son ongle, sans le trop presser, de peur de l'écraser. « Voici un animal bien différent du premier », dit le nain de Saturne ; le Sirien mit le pré...
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les feuilles d'automne) - Oh ! qui que vous soyez, jeune ou vieux, riche ou sage
- René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907) (Recueil : Les solitudes) - La colombe et le lis
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On a dit de Molière qu'il « côtoie parfois le tragique ». Montrez-le par des exemples précis, sans oublier de faire voir que le poète ne perd jamais de vue la règle essentielle de la comédie qui est de faire rire les honnêtes gens.
MOLIÈRE ET LE TRAGIQUE On a dit de Molière qu'il « côtoie parfois le tragique ». Montrez-le par des exemples précis, sans oublier de faire voir que le poète ne perd jamais de vue la règle essentielle de la comédie qui est de faire rire les honnêtes gens. Introduction : La tragédie a pour objet essentiel d'exciter la crainte et la pitié. Y a-t-il parfois, dans les comédies de Molière, soit du fait des situations, soit du fait des caractères, de quoi exciter ces deux sentiments ? Telle est la pre...
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Un critique écrit : « l'oeuvre d'art n'offre jamais une copie minutieuse et servile de la réalité dont elle s'inspire... l'Art est simplification, interprétation, confession ». En vous appuyant sur quelques exemples précis, vous commenterez ce jugement.
INTRODUCTION La véritable oeuvre d'art porte toujours la marque du talent original qui l'a conçue et réalisée. Et la qualité de l'artiste se remarque d'abord par la manière dont il a, comme d'instinct, simplifié, stylisé le modèle qu'il avait sous les yeux. D'emblée il a su retenir les détails riches de signification. Par là son oeuvre n'est plus une copie mais une interprétation forte et suggestive. Dans cette oeuvre, enfin, il a mis beaucoup de lui-même, révélé certains aspects de sa personnal...
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La Chanson du mal aimé (Guilaume Apollinaire)
La chanson du mal aimé est un poème qui aborde un thème bien précis: L'échec de l'aventure amoureuse entre Apollinaire et Annie Playden, gouvernante anglaise rencontrée en Allemagne en 1901. En effet, le poème fut écrit en 1903, année où Apollinaire se rendit à Londres pour tenter de revoir Annie Playden, après leur rupture de 1902, mais en vain. Ce poème est dédié à Paul Léautaud, qui fut un grand ami d'Apollinaire, auteur notamment de son Journal littéraire. Et je chantais cette romance En 190...
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« Nous autres, écrivains du xxe siècle, ne serons plus jamais seuls. Nous devons savoir au contraire que nous ne pouvons nous évader de la misère commune, et que notre seule justification, s'il en est une, est de parler, dans la mesure de nos moyens, pour ceux qui ne peuvent le faire... Il n'y a pas pour l'artiste de bourreaux privilégiés... » A. CAMUS, Discours de Suède. La littérature a-t-elle attendu le XXe siècle pour lutter contre les bourreaux ? Vous avez lu des textes qui prouve
« Nous autres, écrivains du XXe siècle, ne serons plus jamais seuls. Nous devons savoir au contraire que nous ne pouvons nous évader de la misère commune, et que notre seule justification, s'il en est une, est de parler, dans la mesure de nos moyens, pour ceux qui ne peuvent le faire... Il n'y a pas pour l'artiste de bourreaux privilégiés... » A. CAMUS, Discours de Suède. La littérature a-t-elle attendu le XXe siècle pour lutter contre les bourreaux ? Vous avez lu des textes qui prouvent le cont...
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« Nous autres, écrivains du XXe siècle, ne serons plus jamais seuls. Nous devons savoir au contraire que nous ne pouvons nous évader de la misère commune, et que notre seule justification, s'il en est une, est de parler, dans la mesure de nos moyens, pour ceux qui ne peuvent le faire... Il n'y a pas pour l'artiste de bourreaux privilégiés... » A. Camus, Discours de Suède. La littérature a-t-elle attendu le XXe siècle pour lutter contre les bourreaux? Vous avez lu des textes qui prouven
« Nous autres, écrivains du XXe siècle, ne serons plus jamais seuls. Nous devons savoir au contraire que nous ne pouvons nous évader de la misère commune, et que notre seule justification, s'il en est une, est de parler, dans la mesure de nos moyens, pour ceux qui ne peuvent le faire... Il n'y a pas pour l'artiste de bourreaux privilégiés... » A. Camus, Discours de Suède. La littérature a-t-elle attendu le XXe siècle pour lutter contre les bourreaux? Vous avez lu des textes qui prouvent le contr...