121 résultats pour "proposés"
- Je veux semer dans les coeurs, au milieu de mes paroles indignées, l'idée d'un châtiment autre que le carnage écrit Hugo à son éditeur à propos des Châtiments. Les livres des Châtiments que vous avez étudiés confirment-ils cette affirmation ?
- « Je veux semer dans les coeurs, au milieu de mes paroles indignées, l'idée d'un châtiment autre que le carnage », écrit V. Hugo à son éditeur à propos des Châtiments. Les livres des Châtiments que vous avez étudiés illustrent-ils cette affirmation ?
- « Le principal avantage de mon art c'est qu'il rend capable de discerner à coup sûr si l'esprit du jeune homme enfante une chimère et une fausseté ou un fruit réel et vrai ? » Commentez ce propos de Socrate.
-
Appliquez à Phèdre ces réflexions écrites par Thierry Maulnier à propos de l'oeuvre de Racine: Le théâtre le plus dur et la poésie la plus sauvage, la peinture de tout ce que la condition humaine a d'inexorable et de tout ce qu'ont d'émouvant les vertiges du coeur ?
INTRODUCTION Il est désormais traditionnel d'examiner, dans les pièces de Racine, le jeu de la tendresse et de la cruauté. Nulle part les deux aspects n'apparaissent plus solidaires que dans Phèdre, celle de ses tragédies que l'auteur lui-même préférait. Elle correspond à cette définition de Thierry Maulnier : « le théâtre le plus dur et la poésie la plus sauvage, la peinture de tout ce que la condition humaine a d'inexorable et de tout ce qu'ont d'émouvant les vertiges du coeur ». Sous les sort...
- « Sans dépayser le spectateur ni par le langage, ni par les situation, ni par les héros, le mythe antique, dans une pièce moderne, ouvre au public les portes du rêve et de la réflexion. » Ces propos s'appliquent-ils à l'oeuvre théâtrale du XXe siècle que vous avez étudiée ?
- Dans la préface de Cromwell (1827), Victor Hugo écrit : « le théâtre est un point d'optique : Tout ce qui existe dans le monde, dans l'histoire, dans la vie, dans l'homme ; tout doit et peut s'y réfléchir, mais sous la baguette magique de l'art » Vous commenterez et discuterez ces propos?
- « Aussi vaine que les nuages, aussi nécessaire que le pain, la poésie n'est plus forcément une maîtresse d'illusions. Elle peut être aussi, elle doit être surtout la réalité profonde prise aux mots, une vérité qui se fait chant » : Trouvez-vous que ces propos définissent correctement toute ambition poétique ?
- Dans l'Avant-propos de son Histoire de la littérature française, G. Lanson écrit : »La littérature n'est pas objet de savoir : elle est exercice, goût, plaisir. On ne la sait pas, on ne l'apprend pas : on la pratique, on la cultive, on l'aime ». Vous vous interrogerez sur ce jugement, en vous référant aux oeuvres littéraires que vous connaissez ?
-
- Pierre Magnan écrit au début de ses Mémoires : « Je vais descendre nu et cru dans la fosse aux hommes. Ils ne me feront pas quartier. [...] Mais c'est moi, d'abord, qui ne dois pas me faire quartier. » Dans quelle mesure ce propos peut-il définir l'entreprise autobiographique ? Vous en discuterez en vous appuyant sur les textes du corpus...
- La littérature n'est pas un art d'invention, c'est un art d'imitation, et l'imitation n'est pas toujours de la Nature ou de la Vie, mais plus simplement d'un prédécesseur ignoré. Georges Cohen, Etudes d'histoire du théâtre. Vous commenterez ce propos en vous appuyant sur des exemples précis ?
- Vous proposerez à votre tour une réécriture du texte d'Alexandre Dumas fils (texte A). Au lieu de prétendre restituer le pouvoir d'émotion de ce texte à des spectateurs modernes, vous insisterez sur ses possibles défauts, dans une perspective parodique rendant la scène ridicule ?
- Après avoir parlé du théâtre de Samuel Beckett, Gaëtan Picon déclare à propos des pièces d'Ionesco qu'on assiste à notre époque à une mise en question de la convention théâtrale. En vous appuyant sur l'oeuvre d'un des écrivains que l'on a rangés parmi les créateurs d'un anti-théâtre vous montrerez comment elle s'oppose sur le plan des structures dramatiques et sur celui de la conception du comique au théâtre traditionnel ?
- Est-il légitime, selon vous, de rendre public l'ensemble des lettres rédigées par un écrivain, qu'elles aient été conçues ou non par lui comme objets littéraires ? Vous répondrez à cette question en un développement composé, prenant appui sur les textes qui vous sont proposés, ceux que vous avez étudiés en classe et vos lectures personnelles ?
- P. Reverdy : L'image est une création pure de l'esprit. Elle ne peut naître d'une comparaison mais du rapprochement de deux réalités plus ou moins éloignées... Vous vous demanderez si l'image est un procédé indispensable à la poésie et si la définition de P. Reverdy propose une évolution de la conception de l'image en poésie ?
- « Le langage théâtral s'adresse aux sens au lieu de s'adresser d'abord à l'esprit comme le langage de la parole », écrit Antonin Artaud dans Le Théâtre et son double. Vous discuterez ce propos sur le théâtre en un développement composé prenant appui sur les textes que vous connaissez ?
- Imaginez un dialogue entre Baudelaire et Mallarmé qui affirmait, dans sa Lettre à Cazalis (1867, Propos sur la poésie) : « Il n'y a que la Beauté - elle n'a qu'une expression parfaite, la Poésie.» Votre dialogue pourra commencer par cette phrase et devra comporter des références précises aux poèmes que vous connaissez ?
-
- Seriez-vous aussi sévère qu'un critique affirmant, à propos de la reprise des mythes antiques par les dramaturges modernes : « Il y a une étonnante mesquinerie à rapetisser ainsi ces grandes figures qui, sur la route de l'humanité, incarnent nos éternelles passions. » ? Pour répondre, vous vous appuierez sur la pièce étudiée cette année ?
- « Atala n'est jamais un "roman psychologique" [...], mais un roman de fonctions (frère, soeur, père) sur un fond d'éléments primitifs : cet univers n'est pas réductible à celui de l'auto-analyse, de l'introspection, de la pure aventure intérieure et des tiroirs successivement éclairants ». Discutez ce propos ?
- « Atala n'est jamais un roman psychologique [...], mais un roman de fonctions (frère, soeur, père) sur un fond d'éléments primitifs : cet univers n'est pas réductible à celui de l'auto-analyse, de l'introspection, de la pure aventure intérieure et des tiroirs successivement éclairants ». Commentez ce propos.
- Un écrivain contemporain déclare : « Je me propose non de vous faire frémir ou pleurer mais de vous faire réfléchir ». Cette affirmation peut-elle être appliquée, selon vous, à l'oeuvre théâtrale du XXe siècle, inspirée d'un mythe antique, que vous avez étudiée cette année ? Vous répondrez dans un développement composé, illustré de références à cette oeuvre ?
- Dans le texte A, Guilleragues fait dire à Marianne : J'écris plus pour moi que pour vous. En quoi cette formule surprenante vous paraît-elle pouvoir s'appliquer au genre épistolaire, envisagé dans sa diversité ? Vous prendrez appui sur les textes proposés dans le corpus, les textes étudiés en classe et vos lectures personnelles ?
- Dans le texte A, Guilleragues fait dire à Marianne : « J'écris plus pour moi que pour vous ». En quoi cette formule surprenante vous paraît-elle pouvoir s'appliquer au genre épistolaire, envisagé dans sa diversité ? Vous prendrez appui sur les textes proposés dans le corpus, les textes étudiés en classe et vos lectures personnelles ?
- « La littérature est possible seulement au terme d'une première ascèse et comme résultat de cet exercice par quoi l'individu transforme et assimile des souvenirs douloureux, en même temps qu'il se construit une personnalité. » Claude-Edmonde Magny. Vous discuterez ce propos en un développement composé prenant appui sur les textes que vous connaissez ?
- l'écrivain H. Tachan déclarait au cours d'un entretien télévisé sur TF1, le 11 novembre 1983 : »Le poète, c'est quelqu'un qui rêve, qui raconte des mensonges, mais bien ». En faisant appel à votre connaissance de la poésie et des poète, vous expliquerez, commenterez et si vous le souhaitez discuterez ce propos ?
-
- « Atala n'est jamais un roman psychologique [...], mais un roman de fonctions (frère, soeur, père) sur un fond d'éléments primitifs : cet univers n'est pas réductible à celui de l'auto-analyse, de l'introspection, de la pure aventure intérieure et des tiroirs successivement éclairants ». Commentez ces propos sur l'oeuvre de Chateaubriand ?
- Expliquez et discutez ce propos de Maurras: La critique littéraire proprement dite consiste à discerner et à faire voir le bon et le mauvais dans les ouvrages de l'esprit, discernement qui suppose deux opérations, tantôt consécutives, tantôt simultanées: le sentiment et l'élection. Il n'est pas de bonne critique qui n'excelle ensemble à sentir et à choisir ?
- « Les utopies sont déprimantes parce qu'elle ne laissent place au hasard, à la différence, aux divers... Tout y a été mis en ordre et l'ordre règne », disait Georges Perec. Il rejoint René Char qui s'interrogeait : « Comment peut-on vivre sans inconnu devant soi ? » Vous vous interrogerez à partir de ces propos, dans un développement argumenté, sur la portée de l'utopie ?
- Imaginez un débat dialogué entre un personnage défendant le propos de Mme du Châtelet : moins notre bonheur dépend des autres et plus il nous est aisé d'être heureux et son contradicteur. Un court paragraphe placé avant le débat permettra au lecteur de connaître les circonstances dans lesquelles les personnages échangent leurs points de vue ainsi que leur condition sociale et leurs relations ?
- A propos des utopies, le philosophe contemporain Cioran affirme : « La nouvelle terre qu'on nous annonce affect de plus en plus la figure d'un nouvel enfer. » Expliquez et discutez cette affirmation en vous appuyant sur le corpus et vos lectures personnelles ?
- Un critique contemporain affirme : La comédie vit des changements de rythme, du hasard, et de l'invention dramaturgique et scénique. Cela ne signifie pas toutefois que la comédie bafoue toujours l'ordre et les valeurs de la société où elle opère. Analysez et commentez ces propos en vous appuyant sur Casina ou les tireurs de sort de Plaute, Les Fourberies de Scapin de Molière, et Arlequin serviteur de deux maîtres de Goldoni. ?
- Après avoir lu plusieurs chroniques de Jean Giono, l'écrivain Jean-Louis Bory faisait ce commentaire : Giono avait longtemps cru que la machine et les allumettes chimiques, voilà les responsables du malheur. Tout se passait comme s'il ouvrait les yeux et sous la somptueuse peau de tigre, qu'est le feuillage des arbres, découvrait un corps cruel. Dans quelle mesure, Un roi sans divertissement peut-il illustrer ces propos ?
- A propos de l'utopie, le philosophe contemporain Cioran déclare : « Les nouvelles terres qu'elles (= les utopies) proposent affectent de plus en plus la figure d'un nouvel enfer ». Discutez cette affirmation en vous aidant des textes du corpus et d'autres utopies ou contre-utopies que vous connaissez.
-
- Dans son traité d'éducation, Émile, publié en 1762, Rousseau déclare à propos de l'utilisation, fréquente à l'époque, des Fables pour l'éducation morale des jeunes enfants : Composons M. de La Fontaine. Je promets quant à moi de vous lire, de vous aimer, de m'instruire dans vos fables, mais pour mon élève, permettez que je ne lui en laisse pas étudier une seule. Dans quelle mesure votre lecture personnelle du 2e recueil des Fables vous permet-elle de comprendre et de partager les réti
- Vous vous interrogerez sur les raisons qui incitent le « véritable voyageur » à rendre compte de tout ce qu'il a vécu lors de ses voyages. Après avoir défini « le véritable voyageur », en prenant appui sur les textes du corpus, vous vous demanderez, sans vous limiter aux textes proposés, ce que la relation d'un voyage, quel que soit le genre adopté (autobiographie, récit de voyage, journal, poésie) peut apporter aux lecteurs. En vous fondant sur vos connaissances et vos lectures person
- À la recherche d'un objet improbable et fuyant, la passion chez Marguerite Duras se vit toujours comme une tragédie (...) L'enjeu de la passion dans l'oeuvre et, semble t-il, de montrer cette mort dans une vie en cours qui devient l'ombre même du passionné. Ces propos vous paraissent-ils rendre compte des oeuvres au programme ? (Le Ravissement de Lol V. Stein ; La Princesse de Clèves et La Princesse de Montpensier de Madame de Lafayette ; Les Désordres de l'Amour de Madame de Villedieu
- Après avoir écrit : « Au même Baudelaire appartient une autre initiative. Le premier parmi nos poètes, il subit, il invoque, il interroge la Musique... », Paul Valéry affirme : « Ce qui fut baptisé : le Symbolisme, se résume très simplement dans l'intention commune à plusieurs familles de poètes (d'ailleurs ennemies entre elles) de reprendre à la Musique leur bien. » (Variété I, Avant-propos à « La connaissance de la Déesse », pp. 95 et 97. Valéry pense à la phrase où Mallarmé parle d'
- CHAMFORT conclut ainsi son Éloge de Molière (1766) : N'existerait-il pas un point de vue d'où Molière découvrirait une nouvelle carrière dramatique ? Répandre l'esprit de société fut le but qu'il se proposa. Arrêter ses funestes effets serait-il un dessein moins digne d'un sage ? Verrait-il sans porter la main sur ses crayons l'abus que nous avons fait de la société et de la philosophie, le mélange ridicule des conditions, cette jeunesse qui a perdu toute morale à quinze ans, toute sen
-
Dans La mort au siècle des Lumières, Robert Favre s'exprimait ainsi :« Dénonciation et appel, La Religieuse est toute entière frémissante de vulnérabilité tendue et de volonté inflexible. Dans sa longue lutte pour échapper à l'abîme du désespoir quand « il y a des puits partout », Suzanne incarne l'esprit des Lumières où se mêlent courage et besoin de puissante protection, ingénuité et habileté, lucidité et vertige devant les gouffres ». Vous commenterez cette citation.
Sujet: Dans La mort au siècle des Lumières, Robert Favre s'exprimait ainsi :« Dénonciation et appel, La Religieuse est toute entière frémissante de vulnérabilité tendue et de volonté inflexible. Dans sa longue lutte pour échapper à l'abîme du désespoir quand « il y a des puits partout », Suzanne incarne l'esprit des Lumières où se mêlent courage et besoin de puissante protection, ingénuité et habileté, lucidité et vertige devant les gouffres ». Vous commenterez cette citation. En 1761, dans Elo...
-
Attendez-vous de la poésie qu'elle vous fasse voyager, découvrir autre chose que l'univers qui vous entoure au quotidien ?
Définition des termes du sujet Ce sujet s'adresse directement à nous (« qu'attendez-vous ? ») en tant que lecteurs de poésie. Il s'agit donc de nous interroger sur nos expériences de lecture poétique et sur les attentes que nous nourrissons à leur égard. Mais il ne faudra pas limiter la réflexion à la restitution d'une expérience de lecture : il faudra aussi réfléchir à ce qu'est la poésie, et se demander notamment s'il est pertinent d'attendre de la poésie qu'elle « nous fasse voyager, découvri...
-
Discutez ce propos d'André Maurois : « Qu'est-ce qu'un roman ? Très simplement un récit d'évènement fictif. » ?
Discutez ce propos d'André Maurois : « Qu'est-ce qu'un roman ? Très simplement un récit d'évènement fictif. » - Le roman est le genre le plus récent dans l'histoire littéraire et le définir pose toujours problème. André Maurois propose une définition simple : « Qu'est-ce qu'un roman ? Très simplement un récit d'évènement fictif. » - Quels critères cette vision du roman implique-t-elle ? Ne peut-on pas remettre ne cause la notion de récit et de fiction tout en restant dans le genre romanesque...
-
-
Beaucoup de lecteurs pensent que le compte rendu d'une oeuvre par un critique suffit à en donner la connaissance. Or, Alain a écrit, dans ses Propos sur l'esthétique, en 1949 : «Ce que dit l'oeuvre, nul résumé, nulle imitation, nulle amplification ne peut le dire... » Vous examinerez ces deux points de vue opposés, en appuyant votre réflexion sur des exemples précis, empruntés à votre expérience personnelle et à vos lectures.
Beaucoup de lecteurs pensent que le compte rendu d\'une oeuvre par un critique suffit à en donner la connaissance. Or, Alain a écrit, dans ses Propos sur l\'esthétique, en 1949 : «Ce que dit l\'oeuvre, nul résumé, nulle imitation, nulle amplification ne peut le dire... » Vous examinerez ces deux points de vue opposés, en appuyant votre réflexion sur des exemples précis, empruntés à votre expérience personnelle et à vos lectures. Remarques préliminaires. Il serait fallacieux, pour traiter ce suje...
-
Le but du théâtre est-il de représenter des crises exceptionnelles ou de proposer des tableaux de la vie quotidienne ?
Analyse du sujet et problématisation : Ce sujet interroge sur la finalité du théâtre. Le théâtre est d'emblée envisagé comme un genre scénique, à travers l'utilisation du verbe « représenter ». En effet, le théâtre n'est pas seulement constitué d'un texte dramatique, mais il trouve son achèvement dans une représentation scénique. La représentation de crises exceptionnelles est souvent l'objet de la tragédie qui met en scène des conflits extraordinaires et des destins tragiques. La représentation...
-
Renan: "Une distinction est à faire entre ce qu'on propose à imiter et ce qu'on propose à admirer. Les exemples à imiter doivent toujours avoir quelque chose de médiocre et de bourgeois, car la pratique est roturière. Mais pour obtenir des hommes le simple devoir, il faut leur montrer l'exemple de ceux qui le dépasseront; la morale ne se maintient que par le héros" ?
La plupart des hommes sont médiocres dans le bien comme dans le mal. Les héros sont rares. Et ce n'est pas seulement par manque de générosité, mais aussi parce que les occasions font défaut. Combien se sont élevés audessus d'eux-mêmes pendant la guerre, dont la vie avait été et est redevenue plate et bourgeoise. Il y a d'ailleurs un héroïsme de la vie commune aussi difficile que l'autre. Mais la pratique en est roturière, elle n'attire pas l'attention. Et pour être vertueux et rester fidèle à l'...
-
Huxley écrit dans un essai que « la plupart des hommes passent une existence incolore dans le demi-coma du travail mécanisé mais aussi du loisir mécanisé ». En quoi les loisirs eux-mêmes peuvent-ils empêcher de vivre pleinement ? Que devraient-ils être au contraire pour permettre à l'homme de s'épanouir ?
Huxley écrit dans un essai que « la plupart des hommes passent une existence incolore dans le demi-coma du travail mécanisé mais aussi du loisir mécanisé ». En quoi les loisirs eux-mêmes peuvent-ils empêcher de vivre pleinement ? Que devraient-ils être au contraire pour permettre à l'homme de s'épanouir ? introduction • Situation Les élèves connaissent, sans doute, Aldous Huxley par une oeuvre de fiction : Le meilleur des mondes. Le roman décrit une société futuriste où règne le conditionnement...
-
J'écris pour agir, a dit Voltaire. Pensez-vous que le rôle d'un écrivain soit de défendre des valeurs auxquelles il tient ?
Définition des termes du sujet Le sujet demande que l'on s'intéresse à la question du rôle de l'écrivain sous un angle particulier : celui qui soutiendrait que ce rôle consisterait pour l'écrivain à « défendre les valeurs auxquelles il tient ». Demander quel rôle joue l'écrivain, c'est envisager la fonction de l'écrivain, c'est-à-dire non pas tant la conception qu'il se fait de l'élaboration de son art que la conception qu'il a du rapport que doit entretenir son art avec la société ou avec les h...
- Proposez un casting : pour chaque personnages de la pièce (Suzanne, Figaro, le comte, la comtesse, Bazille, Chérubin, Marceline, Bartolot, et le jardinier), proposez une liste d'acteurs/actrices pouvant jouer ces rôles. Vos choix d'acteurs/actrices doivent être liés avec le caractère, la façon d'être, les manières de s'exprimer des personnages. Vous pouvez également déguiser vos personnages selon vos goûts, mais cela doit cohérer avec le rôle des personnage. Vous avez le droit de chois
-
« Le comique étant intuition de l'absurde, il me semble plus désespérant que le tragique. Le comique n'offre pas d'issue. » Commentez et discutez ces propos d'Eugène Ionesco in Notes et contre-notes, 1966 ?
Analyse et problématisation Ce sujet porte sur un registre, le « comique », le registre du rire et de la dérision à travers l'énigmatique expression de Ionesco, célèbre dramaturge, pionnier du théâtre de l'absurde : « Le comique n'offre pas d'issue ». Pour mieux la comprendre, on peut remettre cette expression dans le contexte de la phrase où elle apparaît :« Le comique étant intuition de l'absurde, il me semble plus désespérant que le tragique. Le comique n'offre pas d'issue. » Le comique est e...
-
« Le comique étant intuition de l'absurde, il me semble plus désespérant que le tragique. Le comique n'offre pas d'issue. » Commentez et discutez ces propos d'Eugène Ionesco in Notes et Contre-notes, 1966 ?
Analyse et problématisation Ce sujet porte sur un registre, le « comique », le registre du rire et de la dérision à travers l'énigmatique expression de Ionesco, célèbre dramaturge, pionnier du théâtre de l'absurde : « Le comique n'offre pas d'issue ». Pour mieux la comprendre, on peut remettre cette expression dans le contexte de la phrase où elle apparaît :« Le comique étant intuition de l'absurde, il me semble plus désespérant que le tragique. Le comique n'offre pas d'issue. » Le comique est e...
-
-
Commentez les propos de Proust sur le Beau en littérature : Si l'on cherche ce qui fait la beauté absolue de certaines choses, on voit que ce n'est pas la profondeur, ou telle ou telle autre vertu qui semble éminente. Non, c'est une espèce de fondu, d'unité transparente où les choses, perdant leur premier aspect de choses sont venues se ranger les unes à côté des autres dans une espèce d'ordre, pénétrées de la même lumière. Je suppose que c'est ce qu'on appelle le vernis des peintres ?
Commentez les propos de Proust sur le Beau en littérature : Si l'on cherche ce qui fait la beauté absolue de certaines choses, on voit que ce n'est pas la profondeur, ou telle ou telle autre vertu qui semble éminente. Non, c'est une espèce de fondu, d'unité transparente où les choses, perdant leur premier aspect de choses sont venues se ranger les unes à côté des autres dans une espèce d'ordre, pénétrées de la même lumière. Je suppose que c'est ce qu'on appelle le vernis des peintres ? Analyse...
-
L'auteur d'un ouvrage consacré au drame cite l'affirmation catégorique de Baudelaire : « Qui dit romantisme dit art moderne» et ajoute que «les termes dans lesquels [celui-ci] définit la modernité — intimité, spiritualité, couleur, aspiration vers l'infini — rappellent les plus secrètes intentions du drame romantique». Dans quelle mesure l'ensemble de ces propos vous paraît-il refléter la brève aventure de cette dramaturgie nouvelle ?
L'auteur d'un ouvrage consacré au drame cite l'affirmation catégorique de Baudelaire : « Qui dit romantisme dit art moderne» et ajoute que «les termes dans lesquels [celui-ci] définit la modernité — intimité, spiritualité, couleur, aspiration vers l'infini — rappellent les plus secrètes intentions du drame romantique». Dans quelle mesure l'ensemble de ces propos vous paraît-il refléter la brève aventure de cette dramaturgie nouvelle ? Introduction Le 25 Février 1830, le scandale bat son plein a...