83 résultats pour "rêves"
- Emile NELLIGAN (1879-1941) (Recueil : Motifs poétiques) - Rêve de Watteau
- Stéphane MALLARME (1842-1898) (Recueil : Autres poèmes) - Rêve antique
- Marceline DESBORDES-VALMORE (1786-1859) (Recueil : Elégies) - Rêve d'une femme
- François COPPÉE (1842-1908) (Recueil : Promenades et Intérieurs.) - Le Rêve du Poète
- Charles BAUDELAIRE (1821-1867) (Recueil : Les fleurs du mal) - Rêve parisien
- Emile NELLIGAN (1879-1941) (Recueil : Motifs poétiques) - Rêve d'une nuit d'hôpital
- Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894) (Recueil : Poèmes barbares) - Les rêves morts
- On a souvent reproché au roman d'entretenir les rêves et illusions du lecteur. Ce reproche vous parait-il pleinement fondé ?
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- « Sans dépayser le spectateur ni par le langage, ni par les situation, ni par les héros, le mythe antique, dans une pièce moderne, ouvre au public les portes du rêve et de la réflexion. » Ces propos s'appliquent-ils à l'oeuvre théâtrale du XXe siècle que vous avez étudiée ?
- Loti est allé à Stamboul « remuer toute cette cendre... » (dans « Eh bien ! [...] cette cendre. ») à la recherche d'Aziyadé, sans aucun résultat. Vous rédigerez l'extrait du journal de voyage qu'il a pu écrire sur le bateau du retour, en confrontant ses rêves à la réalité ?
- l'écrivain H. Tachan déclarait au cours d'un entretien télévisé sur TF1, le 11 novembre 1983 : »Le poète, c'est quelqu'un qui rêve, qui raconte des mensonges, mais bien ». En faisant appel à votre connaissance de la poésie et des poète, vous expliquerez, commenterez et si vous le souhaitez discuterez ce propos ?
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Renan a dit, dans son Discours de réception à l'Académie française : « Le génie de Victor Hugo a sonné chaque heure de notre siècle, donné un corps à chacun de nos rêves, des ailes à chacune de nos pensées.» En vous appuyant sur les pages du grand poète que vous connaissez le mieux, vous essaierez de démontrer la justesse de cette phrase.
Renan a dit, dans son Discours de réception à l'Académie française : « Le génie de Victor Hugo a sonné chaque heure de notre siècle, donné un corps à chacun de nos rêves, des ailes à chacune de nos pensées.» En vous appuyant sur les pages du grand poète que vous connaissez le mieux, vous essaierez de démontrer la justesse de cette phrase. Avant-propos: L'ambition maîtresse de Victor Hugo a été d'être « l'écho sonore » de son siècle. Ce mot aide à comprendre le sens qu'il faut attacher à la formu...
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Charles BAUDELAIRE (1821-1867) (Recueil : Les fleurs du mal) - Paysage
L'orientation du commentaire Le poème est composé de deux tableaux successifs dont l'inspiration et la facture sont très différents. L'un s'appuie sur l'observation. L'autre donne libre cours à l'imagination. Le commentaire s'oriente donc naturellement vers l'analyse de l'art baudelairien sous ces deux aspects antithétiques. ESQUISSE D'UN COMMENTAIRE 1. Dans le premier point, vous notez l'originalité du thème : la ville vue en perspective avec la géométrie des lignes verticales, tuyaux et cloche...
- Dans le Taureau blanc, Voltaire fait dire à la princesse Armaside : les contes qu'on pouvait faire à la quadrisaïeule de la quadrisaïeule de ma grand-mère ne sont plus bon pour moi [...] Je veux qu'un conte soit fondé sur la vraisemblance et qu'il ne ressemble pas toujours à un rêve. Je désir qu'il n'y ait rien de trivial ni d'extravagant. Je voudrais surtout que sous le voile de la fable, il laissât entrevoir aux yeux exercés quelques vérités fines qui échappent au vulgaire. Vous mont
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Flaubert, Madame Bovary, I, 9.
Le Bovarysme, se définissant comme une évasion dans l’imaginaire par insatisfaction, doit son nom à l’héroïne Flaubertienne de Madame Bovary, Emma Bovary. Le roman est, en effet, centré sur un personnage qui tente d’échapper à l’ennui et la médiocrité de son mariage en cédant à la rêverie et à la construction fantasmée d’un monde romantique. L’extrait présente la description d’une scène musicale qu’Emma Bovary observe depuis « les vitres de la salle ». A l’image de cette séparation concrète entr...
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L'évolution poétique de Stéphane MALLARME
Stéphane Mallarmé apparaît, lors de ses débuts dans la poésie, comme un disciple de Baudelaire, dont il imite l'art et l'inspiration : il exprime son dégoût de la réalité vulgaire et son besoin d'idéal. Son originalité commence à se dégager nettement dans Hérodiade et L'Après-Midi d'un faune. Mais son influence s'exerce surtout à partir de 1884, grâce aux réunions du mardi qui se tiennent dans son appartement, rue de Rome. Pour ses disciples, Mallarmé tente de définir et de réaliser l'ambition s...
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VILLIERS DE L'ISLE-ADAM
Villiers de L'Isle-Adam (Auguste Villiers de l'Isle-Adam, 1838-1889) Ecrivain français. Descendant d'une ancienne famille aristocratique bretonne ruinée, il se destine à l'écriture et s'installe à Paris. Charles Baudelaire, Stéphane Mallarmé le croient promis à un bel avenir littéraire, mais ses brillants débuts seront bientôt suivis d'insuccès : ses pièces ne sont pas jouées, son recueil Premières poésies passe inaperçu. Il travaille à son drame Axel qui ne paraît qu'en 1890 et qui en fait un d...
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Le génie de Nerval
Le génie de Nerval LE RÊVEUR Gérard de Nerval a toujours préféré les séductions spécieuses du rêve aux mornes réalités de la vie : il aime à ressusciter les légendes du Valois o du folklore germanique; il se plaît dans l'atmosphère des fêtes costumées qui lui donnent l'illusion d'un siècle disparu; il modèle en imagination la forme immatérielle de son idéal féminin; il évoque les pays lointains qu'il a visités et transfigure les paysages familiers de son enfance par la magie du souvenir. Il est...
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Antonio Machado
Antonio Machado Antonio Machado est de tous les poètes celui qui, avec Baudelaire, aura pris la conscience la plus aiguë de notre temporalité et avec Proust. Son oeuvre est comme celle de ce dernier, une recherche du temps perdu, perdu et pourtant fertile. Car il y a deux sortes de mémoires, celle qu'il appelle irréparable, à laquelle on ne peut rien changer, et la mémoire apocryphe, dont les souvenirs se transforment en rêves, songes, sueños. D'où, comme dit Ramon de Zubiria, un des meilleurs e...
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Alfred Jarry
A lfred Jarry Bien que la poésie ait connu des aventures extraordinaires depuis cent ans, c'est une entreprise surprenante qu'un poète se cacher derrière un personnage monstrueux et comique. A rmé du croc à phynance et le mot à la bouche, le père Ubu a d'abord conquis la gloire au détriment de son créateur. Il l'a écrasé sous sa grosse ombre jusqu'à ne plus laisser apparaître qu'un individu saugrenu et impénétrable. M ais la mystification qui avait trop bien réussi auprès des contemporains a fin...
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PIERRE DE RONSARD
PIERRE DE RONSARD Amoureux de la poésie et consacré « prince des poètes » à son moment de gloire, Ronsard n'a cessé de créer l'étonnement par de nouvelles formes et de nombreuses impressions. Celui qui exécrait les « poétâtres » n'a certes pas réussi à faire admettre le rôle essentiel du poète dans la Cité, mais il a fait admirer son oeuvre aussi diverse que ses premières maîtresses, Nature et Fortune. Entre Cour et Pléiade La vie de Ronsard est un continuel effort : 'même lorsqu'il retourne en...
- La contre utopie ou dystopie est une réaction aux rêves des réformateurs qui imposent un idéal communautaire au nom des citoyens. Elle en expose d'une manière indirect et parodique les dangers en montrant que le bonheur collectif fait le malheur des hommes. Vous ferez la description d'une contre-utopie en décrivant son agencement spatiale ainsi que l'organisation de la sociéte, selon le réve idéal de son fondateur.
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Georges Neveux
Georges Neveux 1900-1982 Né à Poltava en Russie, mort à Paris. Il a commencé par écrire des poèmes influencés par le Surréalisme : La Beauté du diable (1929), Proverbiales. Puis il travaille pour le théâtre et transporte un rêve à la scène avec sa première pièce Juliette ou la clé des songes (1930), que vient compléter Le Bureau central des rêves. En 1943, il fait jouer ce qui restera peut-être sa meilleure création, Le Voyage de Thésée. Plainte contre inconnu (1946), se déroule en Russie. Zamor...
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En quoi consiste pour vous le plaisir de lire la poésie ? Justifiez votre analyse par des exemples précis tirés des poèmes que vous aimez ?
Introduction Comment définir la poésie ? La meilleure façon n'est-elle pas d'essayer de décrire, non pas tant le poème, que le plaisir qu'il suscite? Car c'est bien de plaisir qu'il s'agit : évasion, émotion, musique, tout nous ramène à cette expérience délicieuse qu'est la lecture d'un poème. Première partie : l'accès à un monde hors du monde • Ce qui me fait choisir un recueil de poèmes plutôt qu'un roman, c'est un désir d'évasion bien particulier : plaisir immédiat, durée de lecture variable...
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Pierre de Ronsard
Pierre de Ronsard Presque oublié pendant deux siècles, réhabilité fort timidement par Sainte-Beuve, et devenu, comme le dit avec mépris Gobineau, "pour ainsi dire l'Homère des Romantiques", Ronsard est aujourd'hui communément regardé comme notre plus grand poète avec Hugo. Il se taille la part du lion dans les manuels et les anthologies : mais, trop lu peutêtre à l'école, il l'est trop peu des amateurs de poésie. Son oeuvre est une puissante forêt où l'on ne s'aventure que par chemins rebattus,...
- Honoré de Balzac, Annette et le criminel.
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Flaubert, Madame Bovary, Chapitre 2.
Commentaire composé d’un extrait de Madame Bovary de Flaubert : « Emma ne dormait pas […] les auvents de la pharmacie » Introduction Il s’agit d’un extrait du chapitre 12 de la deuxième partie de Madame Bovary de Flaubert. On assiste dans ce passage au rêve de voyage d’Emma Bovary, rêve qui coïncide avec son projet de départ en compagnie de son amant Rodolphe. Flaubert a expliqué, dans une préface, que son ambition en écrivant Madame Bovary, était d’en finir avec sa période romantique. Ainsi fa...
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Que vous inspirent ces remarques d'un directeur de troupe : « Notre volonté est de mettre en scène la société, la présenter et provoquer vis à vis d'elle des regards critiques. C'est une fonction du théâtre. Elle n'est pas nouvelle. Mais dans le même temps, le théâtre doit être le lieu où se libèrent les forces de l'imagination, où s'organise le rêve. Ces deux fonctions ne sont-elles pas contradictoires. » ?
Que vous inspirent ces remarques d'un directeur de troupe : « Notre volonté est de mettre en scène la société, la présenter et provoquer vis à vis d'elle des regards critiques. C'est une fonction du théâtre. Elle n'est pas nouvelle. Mais dans le même temps, le théâtre doit être le lieu où se libèrent les forces de l'imagination, où s'organise le rêve. Ces deux fonctions ne sont-elles pas contradictoires. » ? Le théâtre, école de « vice et de mauvaises moeurs ». Bossuet (17» s., prédicateur chrét...
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Stéphane MALLARME (1842-1898) - Apparition
L'origine et la date de ce poème sont obscures. Mallarmé ne le publie pas dans Le Parnasse contemporain de 1866. Ce n'est qu'en 1883 qu'il le confie à Verlaine pour ses Poètes Maudits (avril 1884). En 1887, dans La Revue Indépendante, il le place entre le "Le Guignon" et "Placet futile" (de 1862). Victor Hugo appelait Mallarmé "mon cher poète impressionniste". Sa manière est en effet celle des peintres impressionnistes : au lieu de décrire les objets, il exprime l'impression ressentie devant...
- Mélanie WALDOR (1796-1871) (Recueil : Poésies du coeur) - Dors à mes pieds !...
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Jacques Brel, J'aimais
Première partie 1. Le verbe j'aimais Dans le titre et dans la strophe centrale avec ses quatre occurrences, j'aimais signifie «j'étais amoureux de ». Ce sens est renforcé par la proximité de j'ai adoré (v. 15) et de je vous brûlais (v. 20), qui connotent tous deux l'intensité de la passion amoureuse. Mais le verbe prend également le sens atténué de «j'avais du goût pour», aussi bien au vers 1 (J'aimais les fées...) qu'au vers 5 (J'aimais les tours hautes et larges) ou 13 et 14 (J'aimais courir.....
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Louise LABÉ (1524-1566) (Recueil : Sonnets) - Diane étant en l'épaisseur d'un bois
Louise LABÉ, Sonnets, « Diane étant en l'épaisseur d'un bois ». 1. Diane étant en l'épaisseur d'un bois, 2. Après avoir mainte bête assénée, 3. Prenait le frais, de Nymphes couronnée. 4. J'allais rêvant, comme fais mainte fois, 5. Sans y penser, quand j'ouïs une voix 6. Qui m'appela, disant : Nymphe étonnée, 7. Que ne t'es-tu vers Diane tournée ? 8. Et, me voyant sans arc et sans carquois : 9. Qu'as-tu trouvé, ô compagne, en ta voie, 10. Qui de ton arc et flèches ait fait proie ? 11. Je m'anima...
- Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Harmonies poétiques et religieuses) - Le premier regret