705 résultats pour "amoureuse"
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Pier Antonio Quarantotti Gambini
Pier Antonio Quarantotti Gambini 1910-1965 Né à Pisino d'Istria (près de Pola), mort à Venise. Ses romans décrivent, au moyen d'une introspection puissante et d'une très fine psychologie, les émois et les troubles, les inquiétudes et les malices de l'adolescence. Citons : Les Régates de San Francisco (1947), Amor militare (Amour militaire, 1955), Il Cavallo Tripoli (Le Cheval Tripoli, 1956), La Calda Vita (La Vie ardente, 1958), Luce di Trieste (Lumière de Trieste, 1964), L'Amour de Lupo (1964).
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Saint François de Sales
Saint François de Sales 1567-1622 Prêtre, chargé de missions dans les pays protestants, où il opéra de nombreuses conversions, il fut nommé évêque de Genève, en résidence à Annecy. Ni ses sermons, ni ses controverses, ni ses entretiens spirituels, ni ses lettres n'ont contribué à sa gloire et d'ailleurs le texte en est suspect. Mais deux livres le placent au premier rang : l'Introduction à la vie dévote (1608), moins un traité qu'un simple recueil de "lettres de direction" et qui eut en une...
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Etienne Pasquier
Etienne Pasquier 1529-1615 Jurisconsulte, il fut chargé à maintes reprises de hautes fonctions, mais c'est la vigueur du célèbre plaidoyer qu'il prononça en 1564 pour l'Université contre les Jésuites qui lui valut en ce domaine le plus de renommée. Ses Recherches de la France, publiées de 1561 à 1570, par la conscience de l'information, la précision et l'énergie du style, lui ont mérité une renommée plus grande encore et plus durable comme historien. Homme "aimable" d'ailleurs, il a réuni...
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L'auteur de la Lettre sur la comédie du Misanthrope écrit: Molière n'a pas voulu faire une comédie pleine d'incidents, mais une pièce seulement où il pût parler contre les moeurs du siècle. En passant en revue les caractères et les portraits tracés dans le Misanthrope, vous direz ce que cette pièce nous apprend sur la société du 17e siècle ?
L'auteur de la Lettre sur la comédie du Misanthrope écrit : « Molière n'a pas voulu faire une comédie pleine d'incidents, mais une pièce seulement où il pût parler contre les mœurs du siècle ». En passant en revue les caractères et les portraits tracés dans le Misanthrope, vous direz ce que cette pièce nous apprend sur la société du 17e siècle. Le Misanthrope ou l'Atrabilaire amoureux : grande comédie de Molière en cinq actes et en vers (1808 alexandrins) créée le 4 juin 1666 au Théâtre du Palai...
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Jean de SPONDE (1557-1595) - Je contemplais un jour le dormant de ce fleuve
Jean de SPONDE, « Je contemplais un jour le dormant de ce fleuve ». Je contemplais un jour le dormant de ce fleuve Qui traîne lentement les ondes dans la mer, Sans que les Aquilons le fassent écumer Ni bondir, ravageur, sur les bords qu'il abreuve. Et contemplant le cours de ces maux que j'épreuve, Ce fleuve, dis-je alors, ne sait que c'est d'aimer ; Si quelque flamme eût pu ses glaces allumer, Il trouverait l'amour ainsi que je le treuve. S'il le sentait si bien, il aurait plus de flots, L'Amou...
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Eugène IONESCO affirme: Il faut aller au théâtre comme on va à un match de football, de boxe, de tennis. Le match nous donne en effet l'idée la plus exacte de ce qu'est le théâtre à l'état pur: antagonismes en présence, oppositions dynamiques, heurts sans raison de volontés contraires. Vous commenterez cette opinion, en vous appuyant sur les textes étudiés en classe, sans exclure vos lectures ni, éventuellement, votre expérience personnelle ?
Sujet: "Il faut aller au théâtre comme on va à un match de football", dit le dramaturge Eugène Ionesco, car le théâtre montre des "antagonismes en présence, [des] oppositions dynamiques, [des] heurts sans raison de volontés contraires" Que pensez-vous de cette conception du théâtre comme reposant sur l'affrontement ? - - On constate souvent que les évènements sportifs procurent aux spectateurs des émotions, parfois intenses. Il en est de même pour le théâtre selon Eugène Ionesco pour qui : "I...
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En vous référant à votre expérience personnelle aussi bien qu'à votre connaissance du répertoire racinien, vous commenterez et, éventuellement discuterez cette affirmation d'Eugène Ionesco : « Il faut aller au théâtre comme on va à un match de football, de boxe, de tennis. Le match nous donne en effet l'idée la plus exacte de ce qu'est le théâtre à l'état pur : antagonismes en présence, oppositions dynamiques, heurts sans raison de volontés contraires » ?
Sujet: "Il faut aller au théâtre comme on va à un match de football", dit le dramaturge Eugène Ionesco, car le théâtre montre des "antagonismes en présence, [des] oppositions dynamiques, [des] heurts sans raison de volontés contraires" Que pensez-vous de cette conception du théâtre comme reposant sur l'affrontement ? - - On constate souvent que les évènements sportifs procurent aux spectateurs des émotions, parfois intenses. Il en est de même pour le théâtre selon Eugène Ionesco pour qui : "I...
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Les Poètes issus du surréalisme
PAUL ÉLUARD (1895-1952) Les premiers poèmes d'Éluard, recueillis dans Capitale de la douleur (1926), L'Amour, la Poésie (1929), La Vie immédiate (1932), La Rose publique (1934), Les Yeux fertiles (1936), illustrent, par de perpétuels chevauchements entre le monde réel et le monde du rêve, l'attitude surréaliste. Puis Éluard renonce à une inspiration uniquement subjective : ses derniers recueils le montrent profondément engagé dans la résistance nationale ou les batailles politiques. Paul Éluard...
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Pierre Nothomb
Pierre Nothomb 1887-1966 Né d'une famille d'hommes d'État, lui-même sénateur et académicien, le titre qu'il revendiquait est celui de poète. Son oeuvre poétique est ample et d'une harmonieuse coulée. Depuis Porte du Ciel, qui groupe ses vers de jeunesse, jusqu'à Ans de grâce qui réunit l'essentiel des poèmes qu'il écrivit de 1923 à 1957, un même souci s'y traduit de concilier les aspirations spirituelles de son âme chrétienne avec les élans d'un tempérament sensuel et passionné. Ce conflit se pr...
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Roger Nimier
Roger Nimier 1925-1962 Roger Nimier est né à Paris. Élève au Lycée Pasteur de Neuilly, sa turbulence ne mit pas sa science en échec et il obtint un prix de philosophie au Concours Général. Engagé volontaire dans sa dix-neuvième année, son expérience de la guerre permit au Hussard bleu de voir le jour (1950). De tous les jeunes écrivains, Roger Nimier fut le plus discret, mais cet effacement ne trahit point une intense activité d'homme de lettres, l'observateur le reconnut assez tôt pour le combl...
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Molière fait dire à Dorante dans la Critique de l'École des femmes : « C'est une étrange entreprise que celle de faire rire les honnêtes gens. » Commenter cette formule en montrant de quelle manière Molière fait rire les honnêtes gens. ?
PLAN DÉTAILLÉ A l'époque où, dans la Critique de l'École des femmes, il tait exposer sur la scène par un de ses personnages, Dorante, sa conception de la comédie, Molière se trouve à une étape essentielle de sa carrière. C'est la première fois qu'avec L'École des femmes il vient de réaliser pleinement sa conception de la haute comédie qui s'attache à peindre les ridicules humains. Il ne délaisse pas d'ailleurs pour autant les procédés plus grossiers du comique traditionnel, mais il les fait larg...
- Remy de GOURMONT (1858-1915) (Recueil : Les divertissements) - La forêt blonde
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Théophile GAUTIER (1811-1872) (Recueil : Emaux et camées) - Diamant du coeur
Gautier, Émaux et camées, « Diamant du cœur ». 1. Tout amoureux, de sa maîtresse, 2. Sur son coeur ou dans son tiroir, 3. Possède un gage qu'il caresse 4. Aux jours de regret ou d'espoir. 5. L'un d'une chevelure noire, 6. Par un sourire encouragé, 7. A pris une boucle que moire 8. Un reflet bleu d'aile de geai. 9. L'autre a, sur un cou blanc qui ploie, 10. Coupé par derrière un flocon 11. Retors et fin comme la soie 12. Que l'on dévide du cocon. 13. Un troisième, au fond d'une boîte, 14. Reliqu...
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Jules SUPERVIELLE: « l'Arbre », Les Amis inconnus.
Jules SUPERVIELLE: « l'Arbre », Les Amis inconnus. II y avait autrefois de l'affection, de tendres sentiments. C'est devenu du bois. Il y avait une grande politesse de paroles, C'est du bois maintenant, des ramilles, du feuillage. 5 II y avait de jolis habits autour d'un cœur d'amoureuse Ou d'amoureux, oui, quel était le sexe ? C'est devenu du bois sans intentions apparentes Et si l'on coupe une branche et qu'on regarde la fibre Elle reste muette 10 Du moins pour les oreilles humaines, Pas un se...
- Pierre de Marbeuff, « À Philis »
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« Je hais les livres; ils n'apprennent qu'à parler de ce qu'on ne sait pas ». Jean Jacques Rousseau, L'Emile.
Définition des termes du sujet Il s'agit ici d'expliquer et critiquer le point d e vue d e Rousseau selon lequel les livres seraient haïssables, en interrogeant la raison pour laquelle il déclare cela : « ils n'apprennent qu'à parler de ce qu'on ne sait pas ». Il faut d'abord s'interroger sur le contexte de cette déclaration : celle-ci prend en effet place dans un traité sur l'éducation, et c'est donc en particulier la valeur pédagogique et formatrice des livres qui est en jeu (et notamment dans...
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On ne doit écrire, on ne doit parler que pour l'instruction. Discutez ce point de vue de La Bruyère ?
Au XVIIe siècle, la manière de s'exprimer, à la cour de Louis XIV par exemple, prend une importance démesurée dans le jeu social : témoin le mouvement des Précieuses, dont s'est moqué Molière. Parallèlement, l'écriture, via les Fables ou les Caractères, illustre un impératif qui lie l'art au savoir : "docere, placere, movere". La Bruyère est en accord avec son temps lorsqu'il définit à l'expression parlée et écrite une vocation définie, qui est l'éducation : cette vocation prend la valeur d'un d...
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Jean Giraudoux, Electre, entracte : Lamento du Jardinier (1938)
Jean Giraudoux, Electre, entracte : Lamento du Jardinier (1938) [Egisthe a épousé la reine Clytemnestre, veuve du roi Agamemnon, et a pris le pouvoir. Redoutant qu'Electre, fille d'Agamemnon et de Clytemnestre, ne se révolte si elle parvenait au pouvoir, il l'a promise au jardinier. Mais un étranger, qui n'est autre qu'Oreste, fils d'Agamemnon et de Clytemnestre et frère d'Electre, fait annuler ce mariage. Le jardiner se retrouve seul, et occupe la scène pendant l'entracte séparant les deux acte...
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Marie d'Agoult
Marie d'Agoult 1805-1876 Grande très mince, avec les yeux bleus, les cheveux blonds et un cou flexible, la comtesse d'Agoult, pour oublier un mari qui l'adorait et l'ennuyait, accueillait, vers 1830, dans son salon du quai Malaquais, les écrivains et les artistes de son temps : Lamartine, Vigny, Sainte-Beuve, Eugène Sue. Berlioz écrivait un arrangement de sa Symphonie fantastique pour son piano, sur lequel Chopin jouait ses mazurkas. En 1833, on lui présenta Liszt, déjà célèbre ; elle lui trouva...
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François de La Rochefoucauld
François de La Rochefoucauld François VI, prince de Marsillac, puis duc de La Rochefoucauld, issu d'une puissante famille de l'angoumois dont les titres de noblesse remontent au XIe siècle, est né le 15 septembre 1613. Marié à quinze ans à A ndrée de V ivonne, il en eut cinq fils et trois filles. Dans sa première jeunesse, il fut de toutes les cabales montées par la duchesse de C hevreuse afin de soutenir la reine A nne d'Autriche contre Richelieu. Mais pendant la Régence, il se retourna contre...
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BÉROALDE DE VERVILLE (François BROUARD, dit)
BÉROALDE DE VERVILLE (François BROUARD, dit) Béroalde de Verville concentre admirablement les défis de la Renaissance, dont celui d'avoir engagé avec le lecteur une redoutable partie d'interprétation. Science, spiritualité et romans. Fils d'un professeur humaniste célèbre, Mathieu Béroalde, l'auteur est d'abord élevé dans la religion réformée : condisciple de d'Aubigné et de Pierre de L'Estoile, on le trouve au siège de Sancerre, puis à Genève (1572). C'est dans cette ville qu'il fait probableme...
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Alain et le sur-homme
Cette idée du « Sur-Homme », qui est maintenant presque populaire, est puissante sur l'imagination. Si vous prêchez que les lois sont dans F intérêt des médiocres, et niveleuses, et endormeuses d'hommes, si vous prêchez que le plus clair devoir de chacun est de vivre toute sa vie et de développer tout son être, vous aurez un beau succès, surtout si vous parlez aux plus éveillés parmi les jeunes, qui piétinent comme des lions en cage. C'est pourquoi ce fou de Nietzsche a de beaux disciples, et in...
- Germain NOUVEAU (1851-1920) (Recueil : Poésies d'Humilis) - Hymne
- Clément MAROT (1497-1544) - Chant de Mai et de Vertu
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- Charles CROS (1842-1888) (Recueil : Le collier de griffes) - Pluriel féminin
- Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies complémentaires) - Complainte de Minuccio
- Bonaventure DES PÉRIERS (149x-1544) - Chanson
- Algernon Charles SWINBURNE (1837-1909) - Nocturne
- Isaac HABERT (1560-1615) - J'ai cette nuit goûté les plus douces douceurs
- Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Jadis et naguère) - Luxures
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les chants du crépuscule) - Hier, la nuit d'été, qui nous prêtait ses voiles
- Simon BOUGOING (14xx-15xx) - Le véritable amant
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- Théophile de VIAU (1590-1626) - La solitude
- André CHÉNIER (1762-1794) (Recueil : Poésies Antiques) - Médée
- Jean-Baptiste Poquelin, dit MOLIERE (1622-1673) - Stances galantes
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Louise LABÉ: Je vis, je meurs...
Je vis, je meurs: je me brûle et me noie, J'ai chaud extrême en endurant froidure; La vie m'est et trop molle et trop dure, J'ai grands ennuis entremêlés de joie. Tout en un coup je ris et je larmoie, Et en plaisir maint grief tourment j'endure, Mon bien s'en va, et à jamais il dure, Tout en un coup je sèche et je verdoie. Ainsi Amour inconstamment me mène Et, quand je pense avoir plus de douleur, Sans y penser je me trouve hors de peine. Puis, quand je crois ma joie être certaine, E...
- Jean RICHEPIN (1849-1926) (Recueil : La chanson des gueux) - Idylle de pauvres
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Jacques Brel, J'aimais
Première partie 1. Le verbe j'aimais Dans le titre et dans la strophe centrale avec ses quatre occurrences, j'aimais signifie «j'étais amoureux de ». Ce sens est renforcé par la proximité de j'ai adoré (v. 15) et de je vous brûlais (v. 20), qui connotent tous deux l'intensité de la passion amoureuse. Mais le verbe prend également le sens atténué de «j'avais du goût pour», aussi bien au vers 1 (J'aimais les fées...) qu'au vers 5 (J'aimais les tours hautes et larges) ou 13 et 14 (J'aimais courir.....
- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - Aimons toujours ! Aimons encore !...
- Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Élégies) - Élégie quatrième
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- Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - Il fait froid
- Louise LABÉ (1524-1566) (Recueil : Elégies) - Quand vous lirez, ô Dames Lyonnoises
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Puisqu'elle est Tout Hiver. Pierre RONSARD: Sonnets pour Hélène
ELEMENTS POUR UNE INTRODUCTION 1. Rappel historique et littéraire Ronsard a célébré de nombreuses jeunes femmes à travers son oeuvre poétique ; Cassandre, Marie, et la fille d'honneur de Catherine de Médicis, Hélène de Surgères à qui ce sonnet est adressé. Son amour, le poète ne l'exprime jamais sans évoquer en même temps son angoisse du temps qui passe (« Cueillez, cueillez votre jeunesse » écrit-il à Cassandre), du temps qui creuse entre la jeune fille qu'il aime et luimême un écart tragique,...
- Marceline DESBORDES-VALMORE (1786-1859) (Recueil : Bouquets et prières) - Aux trois aimés
- Théophile de VIAU (1590-1626) - Pour mademoiselle D. M.
- Jules BARBEY D'AUREVILLY (1807-1889) (Recueil : Poussières) - L'échanson
- François VILLON (1431-x) (Recueil : Poésies diverses) - Ballade des contre-vérités
- Antoine HEROËT (1492-1568) - La parfaite amie
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- Marceline DESBORDES-VALMORE (1786-1859) (Recueil : Poésies inédites) - L'esclave et l'oiseau
- Etienne DURAND (1586-1618) - Chanson